mardi 17 juillet 2012

Quito

Nous avons une grosse appréhension en arrivant à Quito car on nous a prévenu, c'est une ville dangereuse et il n'est pas préférable de sortir la nuit tombée. Nous arrivons de justesse au quatier nouveau avant la tombée de la nuit. Au premier abord, ca n'a pas l'air très neuf, il n'y a que des bâtiments moches des années 70. Nous essayons 4-5 hôtels, tous complets ou trop chers. Il fait maintenant nuit mais le quartier semble assez animé avec ses nombreux bars et restaurants. La seule option trouvée pour la première nuit est de partager un dortoir avec quatre autre personnes. C'est la troisème fois que nous optons de force pour cette solution. La chambre ne sent pas bon (elle pue vraiment) et lorsque nous voulons nous coucher, trois personnes fument et discutent. Ils ont aussi déjà pas mal bu et commencent à nous jouer des chansons avec accompagnement à la guitare et percussions sur la poubelle renversée. La soirée s'annonce plus sympathique que prévu lorsque notre dernier colocataire arrive et vire tout le monde pour dormir. Fatigués on en profites pour se glisser au lit.Le lendemain Alec se fait alpaguer dès le petit déjeuner car un des locataires de l'hôtel a piqué le café d'un autre et Alec aurait soit disant du surveiller le café...non mais faut pas déconner!L'ambiance de l'hôtel n'est pas du tout dans notre état d'esprit: La plupart des pensionaires sont installés depuis plusieurs semaines et semblent se croire chez eux, peu aimable et d'une propreté douteuse dans les parties communes.
Nous quittons ce premier hôtel pour en trouver un autre dans une rue parrallèle. La propriétaire du premier tente de nous retenir en nous proposant une chambre double soit disant plus calme. Nous refusons et fuyons les lieux. Notre chambre n'est pas prête dans notre nouvel hôtel qui est beaucoup plus sympa. Nous laissons nos sacs et partons nous ballader dans le vieux Quito pour la journée. La basilique est impressionante. Les rues avec bâtiments coloniaux sont en bon état. Un petit tour par le musée d'art contemporain s'impose (ca faisait longtemps). Une expo super d'artistes qui mélangent l'art et l'électronique captive Alec. Un projet un peu fou d'une voiture trafiquée qui voyage sur des voies de chemin de fer désafectées en Amérique Centrale et du Sud est étonant. Nous retournons à notre hôtel. La chambre s'est libérée et nous nous retrouvons dans une pièce dans le patio, a coté de la machine à laver. De plus, une pompe à eau fait un bruit infernal devant notre cagibi. Nous sommes furieux! L'employée nous certifie que le bruit s'arrêtera à minuit et ne reprendra que le lendemain matin. A 7 heures effectivement elle redémare! Nous insistons pour changer de chambre. La nouvelle sera libre un peu plus tard. Bon.... Nous allons voir le centre culturel où se trouve un musée d'archéologie et d'art contemporain (Et oui un autre....). De retour à l'hotel, la chambre est nettement meilleure. Comme il n'est pas preférable de sortir la nuit, nous faisons à manger dans la cuisine. La patrone nous interpelle en nous demandant de confirmer que c'est notre dernière nuit. Euuuh non....Nous avions dit jusqu'à dimanche....Elle nous apprend que tout l'hôtel est complet à partir du lendemain et qu'il nous faut partir. Il va donc falloir en trouver ENCORE un autre.....
L'hôtel d'à côté nous accueille pour la dernière nuit de notre séjour à Quito. C'est un peu plus cher mais c'est c'est plus confortable et avec salle de bain privée. Nous partons à Otavalo, à 2 heures de bus de Quito, pour la journée. Il s'y déroule un grand marché le samedi. Et ça tombe bien on est Samedi! C'est effectivement grand avec de nombreuses étales colorées. Après un peu plus de 3 heures sur place, il faut vite repartir avant la tombée de la nuit de Quito.....Pour notre diner, nous retournons à un restaurant où nous avions mangé le premier soir: "La Crêpe Parisienne". Oui OK, c'est un resto français. Oui OK les crêpes ce n'est pas parisien. Mais qu'est ce que ca fait du bien de retrouver une saveur de chez nous. Et puis aujourd'hui, c'est le 14 juillet, alors on fête ça avec une crêpe au Nutella en dessert! Quel bonheur! Cependant, nous avons une nostalgie de Paris car nous dinons sur une table ou se trouve une carte postale du pont Alexandre III.
Voila, en résumé, Quito c'est 4 nuits, 4 chambre d'hôtel. Quito, c'est dangereux. On ne s'est cependant pas ennuyé car nos journées ont été bien remplies. Ca y'est, c'est fini l'Equateur, c'est fini l'Amérique du Sud.
We are quite apprehensive arriving in Quito because we've been warned that it is dangerous and it's preferable not to go out after dark. We arrive just in time to the New Quito. It doesn't seem that new with its atrocious 70s buildings. We try 4-5 hotels whch are either full or too expensive. It's now dark but the area seems quite lively with its numerous bars and restaurants. The only option found for the first night is to sleep in a dormitory shared with four other people. It's the third time we go for this solution. The room doesn't smell very good (in fact it stinks) and when we want to go to bed, three people are smoking and chatting. They have drunk quite a bit and start playing guitare accompanied by an improvised drum on a dustbin. The evening turns out to be OK in the end until the fourth person arrrives in the room and expels everybody because he wants to sleep. We're tired so we make advantage of it to try and get some sleep as well. The next day Ales gets hassled off a guy because one of the residents of the hotel has stolen his coffee and Alec should have watched out whilst preparing his...The atmosphere of the hotel is not at all suited to us: Most residents have sleeping there for several weeks, think they're at home, they're not very kind and the cleanliness of the common areas is dodgy.

We leave this first hotel to find another one in a parralel street. The owner of the first one attemps to hold us back by proposing a double room apparently more quiet. We refuse and escape. Our room is not ready in our new hotel which is much more welcoming. We drop off our bags and go walking around the old Quito for the day. The basilic is impressive, the roads with colonial buildings are in good shape. A tour to the contemporary museum is on the plate (it's been a long time we hadn't been to one). A great exhibition on artists who mix art with electronics captivates Alec. A mad project of a tampered car that travels on desafected railways in Central America and South America is surprising. We return to our hotel. The room is free and we find ourselves in the patio, next to the washing machine. There is also awater pump that makes an incredible noise outside our storage room. We're furious! The employee on duty tells us that the noise will stop at midnight and start again the next morning. Indeed, at 7am, it starts again. We insist on changing room. The new one will be available a little later. OK.....We go and see the cultural centre where there's an archeological and a contemporary museum (yes another one).Back to our hotel, the room is much better. As it is not preferable to go out in the evening, we cook our own diner in the kitchen. The owner comes to talks to us and asks us to confirm that is it our last evening. We had said until Sunday....She tells us that the hotel is full and as from the next day we need to leave. We have to find ANOTHER one.
The next door hotel welcomes us for the last night in Quito. It's a little more expensive but we have a private bathroom. We go to Otavalo for the day, 2 hours away by bus from Quito. There's a huge market on the satuday. Great, we're saturday! It is indeed big with the colourfull stalls. After a little more than three hours there, we need to quickly get back to Quito before dark....For our diner, we go back to a restaurant where we had eaten the first night: "La Crêpe Parisienne". Yes OK it's a french restaurant. Yes OK Crêpes are not from Paris. But what a treat to eat a flavour that is from home. And today it's Bastille Day (July 14th), so we're celbrating it with a Chocolate pancake! Delicious! We however are a little nostalgic from Paris because we're eating on a table where there's a postcard of Alexandre the third bridge.
So, in summary, Quito is four nights spent in four different rooms. Quito is dangerous. But we didn't get bored as we were busy every day. Ecuador is over, South America is over.

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