Tortuguero se trouve sur la côte caraïbéenne (Atlantique) du Costa Rica. Il va falloir prendre quatre bus, deux bateaux et passer bien entendu une frontière. Temps éstimé: 1 jours et demi. Le départ sera lent. C'est la saison des pluies en Amerique Centrale du coup il pleut des litres d'eau le matin de notre départ. 10h, c'est parti. Nous reprenons la même compagnie de bateau pour quitter l'île malgré notre incompréhension des prix à l'aller. Le premier bateau est plein à l'embarcadère. On attend de monter dans le suivant à peine 20 minutes plus tard. Et là, avant de partir, on nous dit de redescendre car on a pas de billets...."Mais où faut-il prendre les billets, il y'a bien un guichet mais personne n'est derrière le comptoir". La personne qui nous fait descendre, de très mauvaise foi, nous dit qu'elle n'a pas bougé! "non mais c'est du n'importe quoi cette compagnie". Raphaëlle est prête a casser la barraque. Un argentin, avec qui nous allons voyagé pour la journée est dans le même cas. "Bon alors c'est quoi le prix?" . 3 dollars. Bon OK, à l'aller, le prix officiel était de 4.... 11h (nous avons perdu une heure) et enfin nous quittons cette île touristique.
Le bateau, à peine amaré, les taxis prennent nos sacs. "No gracias". 30 dollars pour trois pour aller à la frontière. Mais comment ils savent qu'on va la bas? "No gracias". "1 dollar par personne pour le terminal de bus". "No gracias". L'argentin était presque prêt à payer le taxi jusqu'au terminal de bus mais on le convaint que ce n'est qu'à 100m d'après nos recherches sur notre guide. Effectivement, 3mins à pied plus tard nous y sommes. Enfin, nous nous retrouvons avec des locaux et c'est tout de suite beaucoup plus détendu. Le Premier bus pour Changuinola part rapidement. L'assistant du chauffeur est très sympa. Il nous fait déposer juste devant notre deuxième bus qui part quasi immédiatement pour Guabito, à la frontière. Les passages de frontières terrestres sont toujours un peu vague. Nous passons dans un premier bureau pour payer une taxe de sortie puis faisons la queue pour faire tamponer notre passeport. L'argentin nous dit "Mais vous n'avez pas eu le sticker comme quoi vous avez payé la taxe?" "Euuuh nonn...". On y retourne d'un ton ferme, et la personne nous dit innocement "Ah je pensais que je l'avais collé dans notre passeport" alors qu'il nous les a même pas demandé. Il voulait se mettre l'argent dans la poche ouais....Tout fier avec notre beau sticker, nous faisons la queue à nouveau. C'est bon nous pouvons traverser un vieux pont de ferraille, prêt à s'ecrouler, pour aller au Costa Rica.
Qu'est ce qui nous attend de l'autre coté....Des taxis bien sur. "no gracias". Un autre tampon obtenu cette fois ci sans difficulté nous nous dirigeons vers le terminal pour prendre notre bus vers Limon. C'est là que nos chemin se séparent avec l'argentin qui se dirige vers une station balnéaire plus au Sud. 3 heures plus tard, nous arrivons à Limon (citron en espagnol) où nous trouvons un placard pour la nuit. Mais y'a la télé avec 99 chaines. Et qu'elle est la spécialité de Limon? Et non pas les citrons, c'est les bananes! Toute l'agriculture de la région y est consacrée. Apparement 60% part vers les Etats Unis, 20% le Canada et 20% l'Europe. Limon n'est pas du tout touristique mais on y trouve un bon resto et un supermarché bien garni dans lequel nous faisons le plein de course car Tortuguéro risque dêtre cher.
Lendemain matin, il faut essayer de trouver un moyen d'aller à l' embarcadère dans la ville voisine de Moin. "No taxi gracia". Nous allons au teminal de bus où nous rencontrons JJ, un agent de voyage sympathique, qui nous enmène à un autre terminal pour prendre le bus de Moin. "Ah enfin quelqu'un qui comprend qu'on veut pas de taxi". Il nous accompagne à l'embarcadère tout en voulant qu'on prenne son bateau jusqu'à Tortuguero. Comme les prix sont fixes, il n'y pas vraiment de concurence. C'est à celui qui attrapera le touriste le premier qui sera recompensé. "OK c'est bon". Raphaëlle dit: "Mais où est ce qu'il est passé avec notre argent?" . Pendant une heure d'attente, c'est le stress ,nous n'avons pas de billet, ni reçu. Va t'on embarquer sur un bateau ou non? Finalement, le capitaine nous fait monter sur le dernier bateau. OOuuuf.
Toruguero est uniquement accessible par bateau ou par avion (pour les riches). Par Moin, c'est un chemin un peu atypique puisque on prend des canaux qui longe la côte. Le trajet dure 3-4 heures. On devrait y voir des crocodiles.... La végétation est dense, puisque c'est tropicale. Notre capitaine nous fait découvrir le labyrinthe de canaux en passant parfois devant des ouvertures vers la mer très agitée. C'est pour cette raison qu'ils ont été creusé. Toujours pas de crocodile en vue. Mais nous voyons un paresseux et quelques espèces d'oiseaux, kingfisher, hérons vert, pélicans etc....Qui dit climat Tropicale, dit pluie. Les 2 dernières heures seront passés avec nos ponchons sur le dos afin de rester le plus possible au sec. Nous arrivons à Tortuguéro, sans avoir vue de crocos, trempés. La premère chose après avoir touver une cabina (nom des hotels pas trops cher au Costa Rica): prendre une bonne douche chaude.
Tortuguero is on the carabean (Antlantic) cost of Costa Rica. We need to catch four buses, two boats and get through a border. Estimated time: One and half day. It's a slow start. It's the rainy season in Central America and buckets of water are falling on the morning of our departure. We retake the same boat company despite our incomprehension of prices on our way to Bocas de Toro. The first boat at the quai side is full. We wait for the next one not even 20 minutes later. Just before leaving, we're told to get off the boat because we don't have a ticket...."But where do we need to take our tickets, nobody is behind the counter". The person who tells us to get off says that she hasn't moved from the counter, which is an absolute lie. Raphaëlle is ready to break the whole place. An argentinean guy with whoom we're going to travel most of the day finds himself in the same position as us. "OK so what is the price?". 3 dollars. OK, the official price the other way was 4 dollars..... 11am (we have lost a full hour) and at long last we leave the touristic island.
The boat has just mored up and taxis are ready to take our bags. "No Gracias". 30 dollars to go to the border. But how do they know we're going to the border? "No Gracias". "1 dollar per person to the bus terminal". "No gracias". The argentinean is nearly ready to catch a taxi to the bus terminal but we convince him that it's only 100m away after having looked it up on internet the night before. Indeed 3 minutes later, we're at the terminal. We 're amongst locals and immediately the atmospere is more relaxed. The first bus for Changuinola leaves rapidily. The driver's assistant is very kind. He drops us off just in front our second bus that leaves straight away for Gaubito, at the border.
Border crossings by foot are always a little vague. We pass by a first office where we pay an exit tax and then cue up to get our passport stamped. The argentinean says to us "But you didn't get the sticker in your passport that prooves that you paid the tax?". We go back to the first office and ask in a firml way for our sticker. Innocently the person tells us that he thought he had stuck it in our passports. He wanted to keep the money really....Very proud of our sticker, we cue up again. OK we're clear to cross over an old colpasing steel bridge to enter Costa Rica.
And what is awaiting the other side....Taxis of course. "No gracias". Another stamp is obtained without difficulty to enter the country. We head towards the bus terminal for a bus to Limon. This is where our journeys split with the argentinean guy. 3 hours later, we reach Limon (lemon in spanish) where we find a cupboard for the night. But there's TV with 99 channels. And what is the speciality of Limon? Nope, not lemons, it is bananas! It's the agriculture focus in the whole area. Apparently 60% are exported to the US, 20% to Canada, and the rest to Europe. Limon is not touristic but we do find a good restaurant and a well stocked up supermarket in xhich we buy lots of food because Tortuguero could end up being quite pricey.
The next morning, we need to try and get to the docks in the neighbouring town of Moin. "No taxi gracias". We go to the bus terminal and meet JJ, a friendly travel agent, who takes us to the next terminal to get the bus to Moin. "At long last somebody who understands that we don't want a taxi". He even accompanies us to the dock to ensure that we take his boat. The prices are set and there isn't any competition. It the one who will catch the tourist first that will be rewarded. "OK we accept the offer". Raphaelle says: "But where did he go with our money?". During one hour, while waiting for the boat, the stress is building up, we don't have a ticket, neither a receipt. Are we going to embark or not? The captain finally makes a sign to us for the last boat. Pppfffeeww.
Tortuguero is only accessible by boat or by plane (for the rich). Via Moin it a more awkward route as we take canals that follow the coast. The journey lasts 3-4 hours. We should see some crocodiles....The tropical vegetation is dense. Our captain takes us through a maze of canals, passing by exits to the agitated ocean. This is the reason why they've been built. Still no crocs in sight. But we see a sloth and a few bird species, Kingfisher, green herons, pelicans, etc....Tropical climat means rain. The two last hours are with our ponchons on our backs to try and keep dry. We arrive at Tortuguero drenched, without having seen a croc. The first thing after having found a cabina (name of cheaper hotels in Costa Rica) is to take a good hot shower.
salut!!!!!!!!!!!!!!!!!! ça a l'air trop chouette la suite de votre voyage!! Je vous envie vraiment! Il faut absolument qu'on se voit à votre retour pour nous expliquer tout ça!
RépondreSupprimerJ'espère que vous faites de belles rencontres (enfin, pas aussi bien que nous dans tous les cas!) et que vous voyez de belles choses (en tout cas, je ne vois que ça sur votre blog)
On continue à vous regarder
On vous embrasse
carine et Julien