"Bonjour je voudrais aller à Baños". "Au fond du couloir à gauche." "Euh non, Baños, la ville!" Oui notre prochaine destination à pour nom: "toilettes" en Espagnol, ou encore "bains" ce qui dans le cas présent serait plus approprié puisque Baños est une ville thermale.
Première fois que l'on expérimente le bus de nuit en Equateur, sans doute la dernière! Départ de Cuenca à minuit dans un bus plein à craquer où il est impossible d'étendre ses jambes ni vers l'avant car les sièges sont trop proches, ni vers la fenêtre car le chauffage les brulerait en deux secondes, ni vers l'allée centrale car plusieurs personnes semblent avoir payés les places où l'on s'allonge dans l'allée centrale. Deux heures du matin sur la montre de Raphaëlle et les deux Senors assis derrière nous ne se décident toujours pas à se taire. Ca énnnnèèrrrvvee. Nous arrivons à Ambato à 6h du matin, changement de bus au radar pour 1h de trajet supplémentaire au son d'un film de baston, volume à fond bien sur.
On dépose les sacs, on avale un méga petit déjeuner, on prend une bonne douche chaude...et on s'effondre sur le lit. Oui d'accord le bus de nuit sert à gagner du temps mais ce n'est pas toujours le cas lorsqu'il faut rattraper les heures de sommeil. Vers 11h on se décide tout de même à aller découvrir la ville et Raphaëlle tente une des spécialitées culinaires du marché: La soupe de pied de vache! Puis direction les bains locaux alimentés par des sources chaudes naturelles. Au pied d'une cascade nous nous plongeons dans deux petites piscines surpeuplées d'équatoriens descendus de la capitale pour le week end. Ils barbotent tous autour de nous et c'est à celui qui éclaboussera le plus en essayant de crawler avec sa bouée canard. Mais l'eau est chaude et le cadre agréable donc on profite une petite heure avant d'aller escalader les collines avoisinantes pour avoir une vue sur la ville. Il commence à pleuvoir. Après le bain on a droit à la douche!
La dernière fois que nous avions fais du vélo à l' île de Paques Raphaëlle disait: "Rappelle moi qu'on n' en fera plus jamais". "Mais nan là tu vas voir ça descend tout le temps". Donc après une petite persuasion nous louons le deuxième jour des vélos pour faire "la route des cascades". Cette fois ci on n'oublis pas de prendre un kit de réparation, nullement envie de pousser les vélos pendant cinq heures. Nous nous laissons donc aller pendant quinze kilomètres en descente sur une route bordées de chutes d'eau toutes plus impressionantes les unes que les autres. Le sport local consiste à traverser à une vitesse vertigineuse, la vallée dans la position de Superman accroché à une tirolienne dans les airs. Nous n'avons pas testés mais d'autre l'on fait pour nous!
Après quinze kilomètres nous arrivons à Pailon del Diablo où nous pouvons voir l'une des plus grandes cascades d'Equateur. Grâce à un chemin creusé dans la roche où il nous faut ramper une dizaine de mètres, nous arrivons à passer derrière la cascade qui débite des litres d'eau à une vitesse folle. Voulant avoir un autre point de vue de la chute, nous partons à la recherche d'un pont suspendu que nous avons aperçu d'en bas. Nous échouons dans un jardin amènagé par un écrivain québecois qui séduit par les cascades à décider d'ouvrir son propre point de vue. Les sentiers sont plutôt rudimentaires et il nous faut parfois pousser ou escalader des tôles pour accèder à certains points de vues. L'endroit est cependant agrémenté de plantes qu'il est allé cherché dans différentes régions d'Amérique de Sud et nous sommes envoutés à notre tour par les lieux.
En reprenant nos vélos, la roue avant de celui d'Alec est creuvé! Décidément nous n'avons pas de chance. Mais nulle besoin de réparer et pour le retour pas question de pédaler en côte sur quinze kilomètres: Nous chargeons les vélos dans une camionette qui nous remonte jusqu'à Baños!
"Hello I would like to go to Baños". "End of the corridor on your left". "No no, Baños, the town!". Yes our next destination name is "toilets" in spanish, or "baths" which is in this case more appropriate as Baños is a town with natural hot pools.
It's the first time that we experiment the night bus in Ecuador, and probably the last! Departure from Cuenca at midnight in a jam packed bus where it is impossible to neither stretch ones legs in front because the seats are squashed in, neither towards the window with the heating on fall blast, neither towards the corridor as there are passengers who seem to have paid for the laying down spaces in the middle aisle. Two o'clock in the morning on Raphaëlle's watch and the two Señors sitting behind us are still chatting. It really gets on your neeeeerves.... We arrive shattered at Ambato at 6am where, for another hour, we take another bus showing a blaring Kung Fu film on the TV.
We drop our bags, have a great breakfast, a good hot shower and.... we drop dead on our beds. OK the night bus saves time but it's not always the case when we have to catch up ones sleeping hours. Towards 11am, we decide to have a look around town and the local market where Raphaëlle attempts the speciality: Cow's trotter soup! Then we go for a natural hot water bath. At the bottom of a waterfall, we jump in swimming pool overcrowded with ecuadorians from the capital city, Quito, who are spending their weekend in Baños. They 're all splashing about and swim in a "doggy" way. But the water is hot so we do make the most out of it. We then decide to climb up the surrounding hills. It starts raining. After the bath treat, we get a free shower!
The last time we did a bike tour was on Easter Island and Raphaëlle said: "Remind me that we'll never do any biking anymore"."No you'll see, it's downhill all the time here". So after a little persuasion on our second day, we rent bikes to do the "waterfall route". This time we don't forget to take the puncture kit, we don't want to push our bikes once again (see Easter Island). We let ourselves go for 15 kilometers on a road where we stop frequently to have a look at the impressive waterfalls. The local sport is to fly in a superman position accross the valley. We didn't go for it but we're amused watching others risking their life!
After 15 kilometers, we arrive at Pailon del Diablo where we can see a very impressive waterfall. There's a path carved in the cliff where you need to crawl 10-20 meters to get behind the fall from which gallons of water pour in front of you. We try and find another view from a hanging bridge that we saw from the bottom. We end up in a garden of a mad writter from Quebec who has decided to open his own view point of the waterfall. The paths are pretty rough and we need to climb over sealed off routes (he gave us permission) to access the different view points. The whole place is pretty magic and we're impressed by the gardens filled with plants from different areas of South America.
Whilst picking up our bikes, we notice the front tyre of Alec's one is punctured! We're really not very lucky with two wheelers. But no need to repair and it's out of question to cycle up the 15 kilometers: We load the bikes in a truck who takes us back up to Baños!
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