Nous quittons Baños en bus avec changement à Latacunga. La chance est avec nous puisque nous avons eu de justesse le seul bus de la journée pour Quilotoa. Loop en anglais veut dire boucle. C'est un détour hors des sentiers battus qui nous attends avec de nombreux villages locaux et peu de touristes. Les femmes dans le bus portent l'habit traditionel, c'est à dire robe plissée, poncho et chapeau. Arrivés à Quilotoa, l'air est frais puisque nous avons retrouvé des altitudes similaires à la Bolivie. Nous sommes à 3900 mais curieusement tout va bien. Il semblerait que nos globules rouges se multiplient rapidement lorsqu'on grimpe dans les hauteurs. Une bonne surprise nous attend à Quilotoa. C'est superbe!
Nous avons le temps de descendre dans le cratère. Le chemin sableux est raide. La remontée sera épuisante avec le manque d' oxygène.
Nous avons le temps de descendre dans le cratère. Le chemin sableux est raide. La remontée sera épuisante avec le manque d' oxygène.
Le soir la température descend mais nous passons une bonne soirée à discuter autour d'un bon feu avec d'autres globes trotters, italiens, hollandais et français, tous ayant traverser l'amérique centrale, ce qui nous permet de prendre de précieux renseignements pour le futur. Ce soir nous avons même le chauffage dans notre chambre puisqu' un poêle a été allumé dans notre chambre.
Pour faire la boucle, impossible de prendre un bus, il faut continuer à pied. Mais il n'existe pas vraiment de carte donc la patronne de notre hostal nous fait un plan approximatif sur notre petit carnet. C'est parti pour plus de dix kilomètres de randonnée avec nos sac de 13kg chacun sur le dos! Nous longeons la crête du volcan pendant un bonne heure et première hésitation: "Tu crois que c'est la qu'il faut commencer à descendre". "Heuuu bah j sais pas...." Notre plan n'aide pas vraiment. "Que veut dire le 3ème parte Arena?". Le 3ème pic du cratère? Nous croisons un vieil homme en compagnie de son cheval qui nous remet sur le bon chemin. Il tombe à pic!
Après avoir descendus la pente extérieure du volcan, nous traversons un minuscule village et trouvons enfin un panneau nous indiquant que nous sommes sur le bon chemin. En haut d'un canyon, nous faisons une pause casse croute: Au menu Thon en boite / chips et pain du petit déjeuner volé à l' hotel! Le chemin pour descendre dans le Canyon est raide. Nous avons du sable plein les gaudasses et sommes rapidement confrontés à un obstacle: Un éboulement de sable et gravier bloque le chemin et la montagne s'effrite toujours devant nos yeux. Il faut courrir sur 5-10 mètres en prenant notre élan pour éviter les petites roches qui tombent. La première tentative est la mauvaise. Raphaëlle s'enfonce dans le sable et panique pendant qu'Alec se prend une pierre sur l'épaule qui le stoppe. Deuxième tentative, Alec ouvre le chemin et nous courrons sans nous retourner...ouf ça passe. Il faut juste de l'autre côté vider nos chaussures pleines à craquer. Fini la descente, il faut remonter le Canyon. Nous sommes très tentés de charger nos sacs sur le dos d'un âne qui broute tranquillement au bord de notre chemin. Après 6 heures de marche, une bonne douche nous attends au village de Chugchilan.
Prochaine étape, rejoindre la ville de Sigchos. Toujours pas de bus et pas question de marcher 25km avec nos sacs. Nous avons trouvé un moyen de transport assez original: "el camion de leche". Nous sommes entassés a l'arrière de la fourgonette avec des locaux, des tonneaux de lait et nos sacs. C'est parti pour 2 heures de route car on s'arrette tout les kilomètres pour la collecte de lait de nos fournisseurs. Pour tenter d'accelerer la cadence, Alec met la main à la patte en passant le pots de lait des locaux à la personne versant le contenu dans les barriques de la camionette.
A Sigchos, nous pouvons reprendre un bus pour revenir à notre point de départ, Latacunga. La boucle est bouclée en trois jours avec plein de souvenirs qui resteront gravées dans notre mémoire.
We leave Baños by bus with a change at Latacunga. We're lucky because we just manage to catch the only daily bus for Quilotoa. The "loop" is a small detour from the main road going to Quito where there are many local villages and few tourists. The women are wearing traditional clothing, that is pleated skirts, ponchos and hats. We arrive at Quilotoa where we find ourselves high up, just like in Bolivia: 3900 metres above sea level but everything is fine. It seems that our red cells now multiply rapidily. A god surprise awaits us up in Quilotoa. It's beautiful.
We have time to go down into the crater. The path is sandy and steep. Coming back up is pretty exhausting with the lack of oxygen.
The temperature drops in the evening but we spend a good evening around a fire talking to other globe trotters, italian, dutch and french, who have travelled through Central America. It enables us to get some valuable information for the future. This evening we'll be warm in our room: A stove has been lit for us.
To do the loop, it's impossible to take a bus all the way. The only solution is to continue by foot. But there isn't really a map so the owner of our hotel draws us a vague one on our note book. Off we go for 10 kilometres with 13kg each on our back! We walk along the crater for a good hour and first hesitation: "Do you think we need to start going down?" ." Hmmm I don't know...". Our map isn't helping us really. "What does the 3rd parte Arena mean?". The 3rd pic of the crater? We pass by an old man with his horse who puts us back on the right path.
After having climbed down the volcano slope and walked through a small village, there's finally a sign indicating that we're on the correct route. At the top of a canyon, we stop for lunch: The menu consists of Tined Tuna/ crisps and bread stolen from the hotel's breakfast! The path going down to the canyon is steep. Our shoes fill up with sand and we find ourselves stuck: The path stops due to a small land slide above us. Sand and small rocks are still coming off the mountain and we need to run 5-10 metres to avoid them hiting us. The first attempt fails. Raphaelle's feet sink into the sand and Alec gets hit by a small stone on his shoulder. On the second attempt, Alec goes for it and we run as fast as possible. We just need to empty our shoes again on the other side. We now have to go back up the canyon. We're very tempted to load our bag on a donkey grazing away along our path. After 6 hours walking, a good shower awaits us at Chugchilan.
The next step: get to Sigchos. There's no bus and no way we're going to walk 25 kilometres with our bags. We found an orignal transport: "el camion de leche" (the milk van). We're squashed in with locals, our bags and the milk barrels. Off we go for 2 hours of travel because we stop every kilometre to collect the milk from the suppliers. To try and improve the yield, Alec helps passing the milk from the locals to the person who poors it into the truck containers.
At Sigchos, we can take a bus that takes us back to our starting point, Latacunga. The loop is completed in 3 days with loads of such good memories.
Pour faire la boucle, impossible de prendre un bus, il faut continuer à pied. Mais il n'existe pas vraiment de carte donc la patronne de notre hostal nous fait un plan approximatif sur notre petit carnet. C'est parti pour plus de dix kilomètres de randonnée avec nos sac de 13kg chacun sur le dos! Nous longeons la crête du volcan pendant un bonne heure et première hésitation: "Tu crois que c'est la qu'il faut commencer à descendre". "Heuuu bah j sais pas...." Notre plan n'aide pas vraiment. "Que veut dire le 3ème parte Arena?". Le 3ème pic du cratère? Nous croisons un vieil homme en compagnie de son cheval qui nous remet sur le bon chemin. Il tombe à pic!
Après avoir descendus la pente extérieure du volcan, nous traversons un minuscule village et trouvons enfin un panneau nous indiquant que nous sommes sur le bon chemin. En haut d'un canyon, nous faisons une pause casse croute: Au menu Thon en boite / chips et pain du petit déjeuner volé à l' hotel! Le chemin pour descendre dans le Canyon est raide. Nous avons du sable plein les gaudasses et sommes rapidement confrontés à un obstacle: Un éboulement de sable et gravier bloque le chemin et la montagne s'effrite toujours devant nos yeux. Il faut courrir sur 5-10 mètres en prenant notre élan pour éviter les petites roches qui tombent. La première tentative est la mauvaise. Raphaëlle s'enfonce dans le sable et panique pendant qu'Alec se prend une pierre sur l'épaule qui le stoppe. Deuxième tentative, Alec ouvre le chemin et nous courrons sans nous retourner...ouf ça passe. Il faut juste de l'autre côté vider nos chaussures pleines à craquer. Fini la descente, il faut remonter le Canyon. Nous sommes très tentés de charger nos sacs sur le dos d'un âne qui broute tranquillement au bord de notre chemin. Après 6 heures de marche, une bonne douche nous attends au village de Chugchilan.
Prochaine étape, rejoindre la ville de Sigchos. Toujours pas de bus et pas question de marcher 25km avec nos sacs. Nous avons trouvé un moyen de transport assez original: "el camion de leche". Nous sommes entassés a l'arrière de la fourgonette avec des locaux, des tonneaux de lait et nos sacs. C'est parti pour 2 heures de route car on s'arrette tout les kilomètres pour la collecte de lait de nos fournisseurs. Pour tenter d'accelerer la cadence, Alec met la main à la patte en passant le pots de lait des locaux à la personne versant le contenu dans les barriques de la camionette.
A Sigchos, nous pouvons reprendre un bus pour revenir à notre point de départ, Latacunga. La boucle est bouclée en trois jours avec plein de souvenirs qui resteront gravées dans notre mémoire.
We leave Baños by bus with a change at Latacunga. We're lucky because we just manage to catch the only daily bus for Quilotoa. The "loop" is a small detour from the main road going to Quito where there are many local villages and few tourists. The women are wearing traditional clothing, that is pleated skirts, ponchos and hats. We arrive at Quilotoa where we find ourselves high up, just like in Bolivia: 3900 metres above sea level but everything is fine. It seems that our red cells now multiply rapidily. A god surprise awaits us up in Quilotoa. It's beautiful.
We have time to go down into the crater. The path is sandy and steep. Coming back up is pretty exhausting with the lack of oxygen.
The temperature drops in the evening but we spend a good evening around a fire talking to other globe trotters, italian, dutch and french, who have travelled through Central America. It enables us to get some valuable information for the future. This evening we'll be warm in our room: A stove has been lit for us.
To do the loop, it's impossible to take a bus all the way. The only solution is to continue by foot. But there isn't really a map so the owner of our hotel draws us a vague one on our note book. Off we go for 10 kilometres with 13kg each on our back! We walk along the crater for a good hour and first hesitation: "Do you think we need to start going down?" ." Hmmm I don't know...". Our map isn't helping us really. "What does the 3rd parte Arena mean?". The 3rd pic of the crater? We pass by an old man with his horse who puts us back on the right path.
After having climbed down the volcano slope and walked through a small village, there's finally a sign indicating that we're on the correct route. At the top of a canyon, we stop for lunch: The menu consists of Tined Tuna/ crisps and bread stolen from the hotel's breakfast! The path going down to the canyon is steep. Our shoes fill up with sand and we find ourselves stuck: The path stops due to a small land slide above us. Sand and small rocks are still coming off the mountain and we need to run 5-10 metres to avoid them hiting us. The first attempt fails. Raphaelle's feet sink into the sand and Alec gets hit by a small stone on his shoulder. On the second attempt, Alec goes for it and we run as fast as possible. We just need to empty our shoes again on the other side. We now have to go back up the canyon. We're very tempted to load our bag on a donkey grazing away along our path. After 6 hours walking, a good shower awaits us at Chugchilan.
The next step: get to Sigchos. There's no bus and no way we're going to walk 25 kilometres with our bags. We found an orignal transport: "el camion de leche" (the milk van). We're squashed in with locals, our bags and the milk barrels. Off we go for 2 hours of travel because we stop every kilometre to collect the milk from the suppliers. To try and improve the yield, Alec helps passing the milk from the locals to the person who poors it into the truck containers.
At Sigchos, we can take a bus that takes us back to our starting point, Latacunga. The loop is completed in 3 days with loads of such good memories.
coucou ici c est fete nat!
RépondreSupprimera la télé super carousel de la garde républicaine devant votre bateau pour le nouveau
président.
toujours super d avoir de vos nouvelles
l amérique du sud donne envie...mais mes globules rouges vont souffrir
vous devez avoir la tete pleine de souvenirs...la grosse tete lol
je vous fait mil bisous
maman
Un peti détour sur votre blog pendant la rédaction de mon mémoire!! Ca faisait un bail que j'avais pas pris le temps de regarder vos aventures!!! Je vois que vous vous éclatez toujours autant , les paysages sont magnifiques!!
RépondreSupprimerBisous à vous 2
Aude