lundi 30 juillet 2012

Monteverde

Le bus grimpe et grimpe. Deux heures après avoir quitté la panaméricaine (la nationale du panama jusqu'au Mexique), soit 40 kilomètres de trajet sur un chemin de terre, nous arrivons enfin au village de Santa Elena perché dans les collines. Après avoir visité plusieurs hôtels et traversé le centre de toutes part, nous arrivons dans un endroit propre et calme qui nous convient. Deux autres françaises occupent déjà les lieux depuis quelques heures, nous papotons donc autour d'un diner.
Le lendemain matin après un énorme petit déjeuner inclus dans le prix de l'hôtel, nous partons en minibus accompagnés de Pauline et Claire pour rejoindre la réserve de Santa Elena. Monteverde c'est un ensemble de collines toujours dans la brume, on appelle l'endroit la fôret nuageuse et franchement ce n'est pas pour rien. Nous arrivons à l'endroit de la réserve sous une légère bruine rafraichissante et c'est brumeux. Pendant 4h nous parcourons différent sentiers dans la fôret, qui ressemble à une forêt enchantée, à l'affut doiseaux et de paresseux. Finalement nous verrons quelques chenilles et deux trois oiseaux. Ce n'est qu'en sortant du parc que l'on aperçoit perché sur une branche un quetzal. Le quetzal , la gorge rouge et le reste du plumage vert avec une très longue queue, est l'oiseau emblématique du Guatémala. Symbole de liberté, si on l'enferme dans une cage il meurt. Il est un peu loin pour le prendre en photo. "Ah si j'avais mon autre objectif, on aurait pu le photographier" se dit Raphaëlle. Alors que tout le monde rentre en minibus, nous décidons de repartir au village à pied. La route est majoritairement en descente avec une bonne moyenne de 5km/h, il nous faut 1h30 pour parcourir les 7 kilomètres du retour.
Deuxième jour, Claire nous quitte le matin pour rejoindre Tortuguero, avec Pauline nous décidons de monter à un point de vue. Le chemin est boueux et les pentes se succèdent toutes plus raides les unes que les autres. Chemin boueux + pente raide = Sol glissant. Après de nombreux dérapages controllés, nous arrivons au sommet, 1h30 plus tard. Seulement qui dit fôret nuageuse dit peu de vue. Notre panorama est effectivement vite limité par les nombreux nuages que les vents promènent dans toute la vallée. Seules quelques brèves éclaircies nous permettent de voir par à coup le paysage en contrebas. "clic",et une photo souvenir. La descente est tout aussi rude que la montée, une fine pluie rend le chemin fort glissant et nous manquons de choir à plusieurs reprises.
Retour à l'hôtel pour récupérer nos sacs car nous devont prendre le bus à 15h direction Liberia afin de se rapprocher de la frontière du Nicaragua. Faux départ: Le bus tarde à venir et pour cause, à 15h15 une femme nous annonce qu'il ne passera pas, il s'est couché dans le ravin la veille. Ouf, heureusement que nous n'avons pas un jour d'avance sur notre timing. Aucun bus n'est disponible pour le remplacer. Les prochains bus partent le lendemain à 4h ou 6h du matin. Nous voici donc de retour dans notre hôtel où la femme parait toute surprise de nous voir. Après explication nous récupérons notre chambre et faisons la connaissance d'américains arrivés entre temps. Eux aussi veulent rejoindre le Nicaragua dans quelques jours et nous échangeons nos informations sur le passage de la frontière. Reveil à 5h du mat, le bus est dans une heure, enfin on espère....
The bus climbs and climbs. Two hours after having turned off the panamerican (the main road between Panama and Mexico), up a 40km dirt road, we finally reach the village of Santa Elena. We check out a few hotels and finally find one which is clean and quiet. Two french girls are in the communal area so se engage a conversation with them while having diner.
The next day, after un huge breakfast included in the room price, we take a minibus with Pauline and Claire to go to the Natural Reserve of Santa Elena. Monteverde (Green Mount) is the name given to the area which is hilly and covered with dense tropical vegetation. When we arrive, it is haisy and cloudy and we understand why the national park is also nicknamed the "cloudy forest". It's like one of those wizard forests that you see in movies. We go for a 4 hours strawl along the paths, trying to spot birds and slots. We only see a few caterpillars and 2-3 birds....When we exit the parc, we spot a quetzal high up on a tree. The quetzal with a red neck and green feathers is the emblematic bird of Guatemala. It symbolizes liberty and if one puts it in a cage, it dies. It is a little too far away to takea picture. "Why didn't I bring my other zoom" Raphaelle is thinking...Everybody heads back in the bus but we decide to walk the 7km to the village. It's down hill and taked us 1.5 hours at a good pace.
On the second day, Claire leaves for Tortuguero. We decide to climb a view point with Pauline. The path is pretty muddy and it's super steep. So combined muddy path + steep slope = slippery ground. After quite a few skids, we arrive to the top one and a half hour later. The only thing is that we can't see a thing: We forgot that the area was nicknamed the "Cloudy Forrest". But for a few seconds, it clears up and "clic" there's a souvenir picture for us. On the way back down, it's even more tricky but there is not one fall.
We get back to the hotel to collect our bags for the 3pm bus towards Liberia in order to get closer to the Nacaraguan border. It's a no go: The bus doesn't arrive and a women tells us that it fell over the previous day. Pffeew, it's good that we're not ahead of our schedule. There is no bus until the next day. Hence, we head back to our hotel for another night. We meet up with a few american who have just arrived. They also want to get to Nicaragua in a few days so we discuss our respective plans to cross the border. Wake up at 5am, the bus is in an hour, well we hope.....

dimanche 29 juillet 2012

San José - De Tortuguero à Monteverde


Levés aux aurores, trop de pluie pour aller voir les tortues finir de pondre, nous embarquons sur l'embarcation qui nous ramène vers la capitale Costa Ricienne: San José. Après une heure sur la superbe rivière au milieu de la jungle, nous apercevons un caïman endormi au soleil, à cinquante mètres de l'endroit où nous débarquons. Enfin nous aurons vu un de ces fameux crocos! Nos sacs récupérés, nous filons prendre un petit déjeuner en attendant le bus suivant. Quinze minutes plus tard tout les touristes se ruent vers le bus, départ de Pavollas, village au milieu de dire que malgrès le beau paysage les deux heures de voyage semblent interminables.
Arrivés à San José,il nous faut rejoindre un autre terminal de bus pour rejoindre notre prochaine et dernière destination de la journée: Monteverde. Nous partons donc dans les rues de la capitale à la recherche du fameux terminal. Problème, comme à beaucoup d'endroit, les noms portent difficilement des noms donc pour se repérer ce n'est pas évident. Malgrès quelques lègers détours nous trouvons enfin le terminal et achetons direct notre ticket. Le guichetier nous prévient, le bus ne part que à 14h30. Il est 11h du matin, nous avons donc 3h30 pour visiter la ville. Pas question de perdre une minute, nous descendons direction l'Avenue Centrale, artère principale richement fournie en boutiques de tous genres. Alec craque rapidement pour des tongues, depuis le temps qu'il résistait, la chaleur et l'humidité ont enfin eut raison de lui. En plus, pour 3 dollars ce sont des tongues de marque: Des QuiRsilver chinoise. La rue est piétone ce qui est vraiment agréable. Nous dégotons une petite boulangerie pour manger avant de pousser notre visite jusqu'à la place du théâtre. Après un détour par un petit parc nous nous arrêtons reposer nos pieds et surtout prendre un dessert tant attendu par Raphaëlle, une banana split!

Notre gourmandise avalée, il est déjà tant de retourner prendre le bus pour cinq heures de trajet supplémentaire vers Monteverde où nous arrivons au soleil couchant.

Early wake up, there's too much rain to see the turtles possibly still laying their eggs. So we head to the boat that will take us towards San José, the capital city of Costa Rica. After an hour on the river in the middle of the jungle, we see a croc sunbathing on a rock. At long last we've seen one! We collect our bags and take breakfast while waiting for the next bus.
When we arrive at San José, we need to change terminal to go to our next destination, Monteverde. The only issue is that there is not one street name in sight. It is a caracteristic in Central America and it's sometime quite difficult to get around towns at first. Despite a few detours, we find the bus station and buy our ticket. The bus leaves in 3.5 hours so we have time to go and explore the capitale city. We head to the central avenue which hasn't got a name but is pedestrian. There are a multitude of shops and Alec gets a cheap pair of flip flops. They are branded: QuiRsilver (spelling mistake) made in China for 3 dollars. We find a little boulangerie where we have a snack and then head to the national theatre. Finally we stop and have the so wanted desert of Raphaëlle: A banana Split.

We leave San José and arrive 5 hours later at Monteverde just in time for the sunset.

Tortuguero

Tortuguero veut dire l'endroit à Tortue. Donc que trouve t'on a Toruguero? Oui, c'est bien des tortues marines qui viennent pondre leurs oeufs durant les mois d' été. Ca tombe bien, nous sommes en été. Pour les voir, c'est la nuit que ça se passe. Il faut réserver un guide car l'accès est controlé afin que les touristes ne viennent pas en masse déranger cette espèce en voie de disparition.
Il est 21 heures et nous partons retrouver le guide. Il y a des tortues sur la plage ce soir nous dit il. Nous partons dans un nuit noir et enfin nous en voyons une qui a finit de pondre. Malheureusement pas de photos car les flashs les perturbent. Nous gardons donc ce moment magique pour nous. La tortue qui elle fait 1 mètre sur 50 cm a creusé un trou de 2 m de diamètre et un mètre de profondeur qu'elle rebouche avec ses pattes/nageoires avants afin d'enterrer les 20-25 oeufs de la ponte. Ceux ci vont éclorent dans 1.5 mois et seulement 2% deviendront adultes. Les autres, étant capturés par leurs prédateurs, ne parviendront jamais à parcourrir les 30km qui les sépare dé la côte, làoù elles sont en sécurité. Lorsque la tortue a terminé de reboucher son nid, elle rampe rapidement vers l'océan et disparait pour quelques années avant de revenir à Tortuguero. C'est un moment assez émouvant lorqu'elle repart. Les chercheurs de Tortugero travaillent toute la nuit pour les baguer, vérifier leur état de santé et faire le recensement. Ils obtiennent leurs financement en partie grâce des tours organisées et emploi de nombreux bénévoles. Nous rentrons vers minuit. Bon OK nous n'avons pas fait la fête ce soir, c'etait un moment "nature" très reposant.
Le lendemain, après un rêveil tardif, nous partons pour faire une ballade dans la réserve naturelle de Tortuguero. Manque de chance, c'est fermé car il a tellement plu durant la nuit que le sentier est impraticable. Tant pis, une ballade sur la plage de sable noir pour déguster une noix de cocos ouverte par Alec fera l'affaire. Nous retournons vers les lieux de la veille et apercevons la carapace d'une tortue qui n'a malheureusement pas survécue à la nuit, sans doute dévorée par un jaguar.
En revenant au village, c'est la fête sur la place principale. Des stands de nourriture locales sont disposés un peu partout et nous en profitons pour goûter à toute les spécialitées guidés par Rafa, un local très chaleureux. Sur la route principale (un chemin en fait) une compétition est organisée. Le but du jeu: récupérer un anneau tendu sur un fil à l'aide d'un crayon le tout perché sur un vélo. Dans une ambiance conviviale tout le monde tente sa chance de 7 à 77ans!
Le soir il faut se coucher tôt car à 5.30 du matin, nous prenons le bateau pour repartir par un chemin différent de notre arrivée.
Tortuguero means turtle place. So what do find in Tortugero? Yes, sea turtles that come here to lay their eggs during the whole summer. And guss what, we're in summer. To see them, it's at night that it all happens. We need to book a guide because the access is controled so that mass tourism doesn't come to disturb the endangered species.
It's 9pm and we find our guide. "There are turtles on the beach tonight" he wispers to us. It's pitch back and we start walking to finally find one who has just finished laying her eggs. Unfortunately, no photos as the flashes will disturb them. We keep this magic moment to us. The turtle which is 1 metre long and 50 cm wide has dug a 2 metre diameter and 1 metre deep hole that she is slowly refilling with her front flippers in order to bury the 20-25 eggs just layed. These will hatch in 1.5 months and only 2% will become adults. The others, captured by predators, will never make it to the 20 miles out of the coast where they are secure to grow and become an adult. When the turtle has finished covering up her nest, she returns rapidily to the ocean a disappears for a few years before her next visit to Tortuguero. It's quite emotial to see her leave. The researches in Tortuguero work all night to tag, check the health and do a census. They obtain subventions with part of the organised tours. We get back towards midnight. OK, we haven't been partying all night but it was such a peaceful "nature" moment.
The next day, after a lie-in, we go for a walk in a natural reserve. Unfortunately it's shut due to the heavy rain all night. A walk on the black sand beach eating a coconut opened by Alec will do instead. We go back towards the area where we saw the turtles the previous night and notice an empty turtle carapace which didn't obviously survive during the night from a jaguar attack. Getting back to the village, it's fiesta time on the main plaza. Food stands are dispersed everywhere and we taste different specialities guided by Rafa, a very welcoming local. On the main street (a path really), a competition is set up. Rules of the game: While cycling on a bike as fast as possible, recuperate a ring with a pencil that is hanging off a string. Everyone from 7 to 77 who has a bike can give it a try.
We need to get to bed early because at 5.30am, we will leave with a boat that will take us an alternative way to the one on our way to tortuguero.

samedi 28 juillet 2012

De Bocas del Toro à Tortuguero

Tortuguero se trouve sur la côte caraïbéenne (Atlantique) du Costa Rica. Il va falloir prendre quatre bus, deux bateaux et passer bien entendu une frontière. Temps éstimé: 1 jours et demi. Le départ sera lent. C'est la saison des pluies en Amerique Centrale du coup il pleut des litres d'eau le matin de notre départ. 10h, c'est parti. Nous reprenons la même compagnie de bateau pour quitter l'île malgré notre incompréhension des prix à l'aller. Le premier bateau est plein à l'embarcadère. On attend de monter dans le suivant à peine 20 minutes plus tard. Et là, avant de partir, on nous dit de redescendre car on a pas de billets...."Mais où faut-il prendre les billets, il y'a bien un guichet mais personne n'est derrière le comptoir". La personne qui nous fait descendre, de très mauvaise foi, nous dit qu'elle n'a pas bougé! "non mais c'est du n'importe quoi cette compagnie". Raphaëlle est prête a casser la barraque. Un argentin, avec qui nous allons voyagé pour la journée est dans le même cas. "Bon alors c'est quoi le prix?" . 3 dollars. Bon OK, à l'aller, le prix officiel était de 4.... 11h (nous avons perdu une heure) et enfin nous quittons cette île touristique.
Le bateau, à peine amaré, les taxis prennent nos sacs. "No gracias". 30 dollars pour trois pour aller à la frontière. Mais comment ils savent qu'on va la bas? "No gracias". "1 dollar par personne pour le terminal de bus". "No gracias". L'argentin était presque prêt à payer le taxi jusqu'au terminal de bus mais on le convaint que ce n'est qu'à 100m d'après nos recherches sur notre guide. Effectivement, 3mins à pied plus tard nous y sommes. Enfin, nous nous retrouvons avec des locaux et c'est tout de suite beaucoup plus détendu. Le Premier bus pour Changuinola part rapidement. L'assistant du chauffeur est très sympa. Il nous fait déposer juste devant notre deuxième bus qui part quasi immédiatement pour Guabito, à la frontière.

Les passages de frontières terrestres sont toujours un peu vague. Nous passons dans un premier bureau pour payer une taxe de sortie puis faisons la queue pour faire tamponer notre passeport. L'argentin nous dit "Mais vous n'avez pas eu le sticker comme quoi vous avez payé la taxe?" "Euuuh nonn...". On y retourne d'un ton ferme, et la personne nous dit innocement "Ah je pensais que je l'avais collé dans notre passeport" alors qu'il nous les a même pas demandé. Il voulait se mettre l'argent dans la poche ouais....Tout fier avec notre beau sticker, nous faisons la queue à nouveau. C'est bon nous pouvons traverser un vieux pont de ferraille, prêt à s'ecrouler, pour aller au Costa Rica.


Qu'est ce qui nous attend de l'autre coté....Des taxis bien sur. "no gracias". Un autre tampon obtenu cette fois ci sans difficulté nous nous dirigeons vers le terminal pour prendre notre bus vers Limon. C'est là que nos chemin se séparent avec l'argentin qui se dirige vers une station balnéaire plus au Sud. 3 heures plus tard, nous arrivons à Limon (citron en espagnol) où nous trouvons un placard pour la nuit. Mais y'a la télé avec 99 chaines. Et qu'elle est la spécialité de Limon? Et non pas les citrons, c'est les bananes! Toute l'agriculture de la région y est consacrée. Apparement 60% part vers les Etats Unis, 20% le Canada et 20% l'Europe. Limon n'est pas du tout touristique mais on y trouve un bon resto et un supermarché bien garni dans lequel nous faisons le plein de course car Tortuguéro risque dêtre cher.

Lendemain matin, il faut essayer de trouver un moyen d'aller à l' embarcadère dans la ville voisine de Moin. "No taxi gracia". Nous allons au teminal de bus où nous rencontrons JJ, un agent de voyage sympathique, qui nous enmène à un autre terminal pour prendre le bus de Moin. "Ah enfin quelqu'un qui comprend qu'on veut pas de taxi". Il nous accompagne à l'embarcadère tout en voulant qu'on prenne son bateau jusqu'à Tortuguero. Comme les prix sont fixes, il n'y pas vraiment de concurence. C'est à celui qui attrapera le touriste le premier qui sera recompensé. "OK c'est bon". Raphaëlle dit: "Mais où est ce qu'il est passé avec notre argent?" . Pendant une heure d'attente, c'est le stress ,nous n'avons pas de billet, ni reçu. Va t'on embarquer sur un bateau ou non? Finalement, le capitaine nous fait monter sur le dernier bateau. OOuuuf.

Toruguero est uniquement accessible par bateau ou par avion (pour les riches). Par Moin, c'est un chemin un peu atypique puisque on prend des canaux qui longe la côte. Le trajet dure 3-4 heures. On devrait y voir des crocodiles.... La végétation est dense, puisque c'est tropicale. Notre capitaine nous fait découvrir le labyrinthe de canaux en passant parfois devant des ouvertures vers la mer très agitée. C'est pour cette raison qu'ils ont été creusé. Toujours pas de crocodile en vue. Mais nous voyons un paresseux et quelques espèces d'oiseaux, kingfisher, hérons vert, pélicans etc....Qui dit climat Tropicale, dit pluie. Les 2 dernières heures seront passés avec nos ponchons sur le dos afin de rester le plus possible au sec. Nous arrivons à Tortuguéro, sans avoir vue de crocos, trempés. La premère chose après avoir touver une cabina (nom des hotels pas trops cher au Costa Rica): prendre une bonne douche chaude.

Tortuguero is on the carabean (Antlantic) cost of Costa Rica. We need to catch four buses, two boats and get through a border. Estimated time: One and half day. It's a slow start. It's the rainy season in Central America and buckets of water are falling on the morning of our departure. We retake the same boat company despite our incomprehension of prices on our way to Bocas de Toro. The first boat at the quai side is full. We wait for the next one not even 20 minutes later. Just before leaving, we're told to get off the boat because we don't have a ticket...."But where do we need to take our tickets, nobody is behind the counter". The person who tells us to get off says that she hasn't moved from the counter, which is an absolute lie. Raphaëlle is ready to break the whole place. An argentinean guy with whoom we're going to travel most of the day finds himself in the same position as us. "OK so what is the price?". 3 dollars. OK, the official price the other way was 4 dollars..... 11am (we have lost a full hour) and at long last we leave the touristic island.

The boat has just mored up and taxis are ready to take our bags. "No Gracias". 30 dollars to go to the border. But how do they know we're going to the border? "No Gracias". "1 dollar per person to the bus terminal". "No gracias". The argentinean is nearly ready to catch a taxi to the bus terminal but we convince him that it's only 100m away after having looked it up on internet the night before. Indeed 3 minutes later, we're at the terminal. We 're amongst locals and immediately the atmospere is more relaxed. The first bus for Changuinola leaves rapidily. The driver's assistant is very kind. He drops us off just in front our second bus that leaves straight away for Gaubito, at the border.

Border crossings by foot are always a little vague. We pass by a first office where we pay an exit tax and then cue up to get our passport stamped. The argentinean says to us "But you didn't get the sticker in your passport that prooves that you paid the tax?". We go back to the first office and ask in a firml way for our sticker. Innocently the person tells us that he thought he had stuck it in our passports. He wanted to keep the money really....Very proud of our sticker, we cue up again. OK we're clear to cross over an old colpasing steel bridge to enter Costa Rica.

And what is awaiting the other side....Taxis of course. "No gracias". Another stamp is obtained without difficulty to enter the country. We head towards the bus terminal for a bus to Limon. This is where our journeys split with the argentinean guy. 3 hours later, we reach Limon (lemon in spanish) where we find a cupboard for the night. But there's TV with 99 channels. And what is the speciality of Limon? Nope, not lemons, it is bananas! It's the agriculture focus in the whole area. Apparently 60% are exported to the US, 20% to Canada, and the rest to Europe. Limon is not touristic but we do find a good restaurant and a well stocked up supermarket in xhich we buy lots of food because Tortuguero could end up being quite pricey.

The next morning, we need to try and get to the docks in the neighbouring town of Moin. "No taxi gracias". We go to the bus terminal and meet JJ, a friendly travel agent, who takes us to the next terminal to get the bus to Moin. "At long last somebody who understands that we don't want a taxi". He even accompanies us to the dock to ensure that we take his boat. The prices are set and there isn't any competition. It the one who will catch the tourist first that will be rewarded. "OK we accept the offer". Raphaelle says: "But where did he go with our money?". During one hour, while waiting for the boat, the stress is building up, we don't have a ticket, neither a receipt. Are we going to embark or not? The captain finally makes a sign to us for the last boat. Pppfffeeww.

Tortuguero is only accessible by boat or by plane (for the rich). Via Moin it a more awkward route as we take canals that follow the coast. The journey lasts 3-4 hours. We should see some crocodiles....The tropical vegetation is dense. Our captain takes us through a maze of canals, passing by exits to the agitated ocean. This is the reason why they've been built. Still no crocs in sight. But we see a sloth and a few bird species, Kingfisher, green herons, pelicans, etc....Tropical climat means rain. The two last hours are with our ponchons on our backs to try and keep dry. We arrive at Tortuguero drenched, without having seen a croc. The first thing after having found a cabina (name of cheaper hotels in Costa Rica) is to take a good hot shower.


lundi 23 juillet 2012

Bocas del Toro

Non nous n'allons pas nous jetter dans la gueule du lion mais bien allez dans la bouche du taureau cet ensemble d'iles que tout le monde nous décrit comme "superbe", "paradisiaque" ou "magnifique". Après une journée de repos et une bonne nuit de sommeil nous avons repris assez de force pour continuer notre voyage. L'expédition volcan est derrière nous, direction les iles caraïbéennes. Retour à David, grande ville de passage, prendre un minibus archi blindé pour rejoindre Almirante, port d'où partent les barques pour Bocas del Toro. Derniers arrivés dans le minibus, Raphaëlle a un demi siège au fond entourée d'enfants voyageant debout tandis qu'Alec est sur un strapontin bien inconfortable à côté du conducteur.
A peine sortis du bus les conducteurs de taxi nous sautent dessus, bienvenue au Paradis des touristes! 2$ et 500mètres de taxi plus tard nous arrivons à l'embarcadère. La famille écossaises croisée à David nous a prévenue, le prix c'est 2$. Le vendeur au guichet nous en demande 4, le taxi nous avez dit que c'était 3...On s'éverve un peu et arrivons à embarquer pour 3$ chacun. Dans l'unique ville de l'ile, la recherche d'un hôtel s'avère difficile, ils sont soit très chers, soit complets, le week end n'aide pas. Un local nous propose de nous aider dans notre recherche, un peu desespérés pour une fois nous acceptons. Après plusieurs tentatives nous arrivons dans un endroit calme, très propre et sans doute avec les meilleurs prix de l'ile.Seuls occupants des lieux une sympatique famille américaine de San Diego. L'homme qui nous a aidé vend des tours en bateau et nous décidons d'en réserver un pour le lendemain en négociant les prix bien sur.

Le lendemain, l'heure tourne et pas de nouvelles de notre guide pour le tour en bateau. Tout commence à tourner dans notre tête: "On aurait jamais du payer la moitié." "Il a passé un coup de fil mais je suis pas sûre qu'il ai donné le nom de l'hôtel." "On a même pas pensé à demandé un reçu." Une demi heure de retard, nous pensons déjà bien fortement à aller au commisseriat raconter à la police comment nous nous sommes fait arnaquer lorsque l'homme sonne tranquillement à la porte pour venir nous chercher. Aucune excuse pour le retard, c'est l'heure des iles ici!
Arrivés sur le ponton de l'agence, nous embarquons sur un premier bateau qui nous emmène sur un second bateau qui part faire le plein à la pompe à essence. Bref une heure plus tard nous partons enfin vers le coin où nous devons voir des dauphins. Nous tournons vingt minutes avant que le pilote nous dise qu'il est trop tard et que nous ne les verrons plus. Trop tard? La faute de qui?!! Escale suivante, un restaurant sur piloti, l'endroit est sympa mais on nous avait prévenu c'est cher donc nous avons notre pique nique avec nous comme tout les autres passagers. Dix minutes plus tard nous repartons direction une ile de sable blanc peuplée uniquement de cocotiers. Nous profitons de cet endroit de rêves pour manger et piquer une tête. Pas difficile d'entrer dans l'eau turquoise qui doit avoisiner les 30°. Nous avons enfin compris pourquoi tout le monde parlait d'iles paradisiaques. Deux bonnes heures plus tard nous retournons à bord de notre embarcation qui nous ramène vers le restaurant. Toujours pas question de consommer mais tout autour l'eau grouille de coraux et de poissons. Nous plongeons cette fois ci avec masque et tuba pour profiter des merveilles aquatiques. GEraldine se prend pour une star (c'est vrai, elle en est une, on le sait)!

Retour sur Bocas del Toro fatigués et rouges de quelques coup de soleil.

We're now heading to the paradise, superb, as described by numerous people we met, archipelagos of Boca del Toro (the bulls mouth). After a good day's and night rest from our volcano escapade, we have recuperated to continue our journey towards the caribean sea. We're the last to board the minibus and Raphaëlle gets half a seat in the back surrounded by kids travelling standing up whereas Alec is sitting on a plank next to the driver!
Just off the bus, taxi drivers harrass us. Welcome to tourist land! 2$ and 500 metres later, we reach the port. The scottish family that we had met in David had told us that the boat was 2$. The guy at the ticket counter asks us to pay 4. The taxi told us 3...We get angry and manage to get on for 3$ each. On the unique town of the island we decide to go to, the hotel hunt becomes a challenge. They're either too expensive or full, the weekend isn't helping us. A local guy offers his help that we accept. After a few attempts, we find one with probably the best price in town. The only guests are very kind american family from San Diego. The guy who helped us find a place sells boat tours and we decide to book one for the next day, after a good negociation of course.
The next day, time is ticking over and there's no news from our guide for the boat tour. So we start imagining things: "we should have not paid half last night"."He did call on his cell a person but we're not sure that he gave the hotel name". "We didn't even get a receipt". Half an hour later, when we were strongly thinking going to the police station to report a scam, the door bell rings. It's him. No apologize, it's an island rythm here!
We arrive at the dock and board a first boat that takes us to a second which goes to the fuel pump to fill up. Why can't they do that before? Anyway, one hour later, at long last we go to the area where we can see dolphins. We search for them for 20 minutes and the captain says that we won't see any, it's too late. Who's fault is that?!! Next stop is at a restaurant on the water. It's all very nice but the place is out of price. We have taken a picnic just like most of the other passengers on our boat. Ten minutes later, we shoot off towards another island with palm trees and white sand. We eat and go for a swim. It's absolutely not difficult to get in the water which must be around 30 degres. We now understand why it's paradise here. A good couple of hours later; we board again and the captain takes us back to the restaurant. There's still no way we're going to consume anything. All around us the sea is crystal clear with coral and many fish. We dive this time with borrowed snorkeling gear to have a look at the fantastic sea bed and marine life. GEraldine thinks she is a star (well she is one, we know that)!
We head back exhausted with a few sunburns.

Boquete

Un bon petit déjeuner avec toast grillés au beurre de cacahuète et rondelles de bananes et nous voilà parti attraper un bus direction Boquete à l'Ouest du Panama. Installés depuis à peine une heure dans le bus nous tombons en pleine manifestation. En fait au Panama il n'y a qu'une grande route principale: la Panaméricaine, et à peine 30 manifestants à l'air pacifiste réussisent à bloquer l'axe pendant deux heures. Vers 19h, nous arrivons à la ville de David, notre connexion pour Boquete devra attendre le lendemain matin.
Dans le bus nous avons rencontré un français habitant au Panama depuis quelques années. Très sympathique, il nous dépose dans un hôtel du centre "Chambres en ville", on se croirait à la maison. L'ambiance est très familiale, une famille d'écossais et une autre de français occupent déjà les lieux et les bambins courrent joyeusement en tout sens. La conversation s'engage dans la cuisine et nous découvrons que Virginie, la maman française, est fille de marinier. Quelle coïncidence! La discussion embarque alors forcément sur les péniches et comme le monde est tout petit, le père de Virginie tient un blog bien connu d'Alec puisque notre péniche en navigation est en photo dessus.
Le lendemain matin, pas le temps de profiter de la piscine, nous embarquons dans un des fameux diablo rojo direction Boquete. Nous posons nos sacs à l'hôtel et direction notre première ballade avec une grande envie de se dégourdir les pattes. Un chemin nous emmène dans la fôret jusqu'à une grande cascade, l'air et frais et les moustiques quelques peu agressifs mais nous profitons tout de même du paysage pour pique niquer. De retour à l'hôtel nous rencontrons deux couples de français qui ont décidé de grimper le Volcan Baru durant la nuit car c'est à l'aube qu'on a une vue dégagée. Du sommet le plus haut du Panama (3400m), il est possible de voir l'Océan Pacifique et l'Océan Atlantique. Nous décidons d'embarquer avec eux pour l'aventure. La nuit risque d'être longue, il est 15h nous partons nous coucher.
23h40, le taxi nous dépose à l'entrée du sentier montant au volcan. Les frontales s'allument et l'ascension commencent. Le chemin grimpe, et grimpe et glisse. Pas facile mais hereusement nous sommes plusieurs et les discussions permettent de faire passer le temps plus vite. Au bout de deux heures une petite pause "barre de céréales" s'imposent. Il faut prendre des force et le froid de la nuit commence doucement à nous pénétrer. 5h30 du matin, après une marche de 13,5km et 1600mètres de dénivelé positif, nous atteignons le sommet. Le soleil ne se lèvera qu'une heure plus tard, nous nous abritons derrière un bâtiment et nous serrons tous comme des pingouins pour se réchauffer.
6h20, nous grimpons les derniers 5m sur les crètes pour aller jusqu'au point de vue attendre le levé du soleil. Nous pouvons admirer la vallée tout autour ainsi que le Pacifique au loin. Hélàs, nous n'aperceverons pas le soleil caché par d'épais nuages qui montent vers nous. L'Atlantique reste lui aussi invisible. Après 30minutes d'attente nous décidons de redescendre vers des hauteurs plus clémentes. La pente est raide (on peut la voir désormais!) et le chemin glissant, nous auront le droit à quelques chutes, heureusement sans conséquences graves. A peine une heure de descente et la pluie se met à tomber, doucement puis de plus en plus forte. Le chemin se transforme en ruisseau puis en torrent. Plus la peine d'éviter les flaques d'eau, nous sommes trempées jusqu'aux os. Ce n'est que trois heures plus tard, arrivés en bas du chemin, que la pluie cesse enfin. Retour dans notre chambre où nous nous effondrons épuisés par ces 27km parcourus en 9h.
A good breakfast with peanut butter and bananas and off we go by bus to Boquete, west of Panama. After half an hour, we get stuck in a demonstration. In Panama, there's only one main road, the Panamerican. Approximatively 30 pacifist people manage to block the road for two hours. We arrive towards 7pm at a town called David and our connection for Boquete will have to wait the next day. In the bus, we meet a french guy living in David since a few years. He's very kind and drops us off at a hotel in the centre, "chambre en ville", that makes us feel at home. There's a family vibe to the place: A scottish family and a french one are also guest and their kids are running about joyfully. We start talking in the communal kitchen (yes we cook) and we discover that Virginie, the french mother, is the daughterfrom a working barge family. What a coincidence! The discussion obviously focuses on barges and another strange coincidence: her father has a blog that Alec knows about because a picture of our barge was taken last year while navigating.
The next morning, we don't have time to have a dive into the pool, we board one if the famous Diablo Rojo to Boquete. We drop our bags at the hotel and we go for a small walk to stretch our legs. The path takes us to a waterfall, the air is fresh and the mosquitos are out. We make the most of it and picnic. Back to the hotel, we meet two french couples who have decided to climb the Baru volcano during the night because it is at dawn that you get the best views. From the top, the highest point in Panama (3400m), you can see the Pacific and Atlantic ocean. We decide to join them. The night is going to be long, it's 3pm, we go to bed!
11.40pm, the taxi leaves us at the ational parc entrance where the path starts. The head torches are switched on and the climb begins. The path is steep and slipery. It's not that easy but it's good to be several of us because time flies by whilst talking. After two hours, our first cereal crunchy bar rest. We need to gain strengh and it's starting to get cooler. 5.30am, after a walk of 13.5km and an elevation of 1600 metres, we reach the top. The sunrise is not planned for another hour so we get close up to each other to keep warm.
At 6.20am, we climb the last 5 metres on the ridges to get to the view point and see the sun rise.We can see the valley around us and the Pacific ocean in the distance. Unfortunately, we won't see the sun hidden by massive clouds coming our way. The Atlantic is also invisible. After half and hour, we decide to start our descent towards a warmer climat. The path is steep (we can now see it!) and slipery. There will be a few skids from each of us but nothing broken thankfully. After an hour, it starts raining and the path trasform into a stream and a river! No need to avoid the puddles, we're soaked. Three hours later, we reach the bottom and the rain stops... We get back to our room and collapse after having walked 27km in 9 hours.