mardi 19 juin 2012

Pisco et les iles Ballestas

Ca y'est fini pour l'instant les hauteurs de la Cordillère des Andes. Nous sommes redescendus en 18 heures de bus de nuit vers Pisco, au bord de la mer. Sauf que notre bus ne s'est pas arrêté vers Pisco, il a continué tranquillement vers Lima..... Après avoir vu des panneaux indiquant Pisco dans l'autre sens, Alec va voir l'assistant du car qui s'était complétement endormi. Ce dernier appel le chauffeur à l'aide d'un interphone et le bus freine brusquement. Nous descendons et traversons la route pour reprendre un autre bus de la même compagnie dans le sens inverse qui va nous déposer à un croisement où il nous faudra prendre un taxi pour rejoindre la ville.


Pisco n'a rien d'exceptionnel malgré son nom qui porte celui de la liqueur de Pisco dont nous avions visité une distillerie à la Serena (voir la Serena, Chili). D'ailleurs les péruviens et les chiliens revendiquent chacun l'origine de la boisson qui proviendrait sans doute davantage du Chili que du Pérou. Mais qui sait...? La ville de Pisco a été détruite à 80% par un tremblement de terre en 2007 qui semble encore marqué les esprits car tout le monde en parle. La catédrale s'est entièrement effondrée pour laisser place à une monstruosité en briques rouges. A coté, un autre batiment administratif tient toujours bien que très menaçant. La ville n'est pas très rassurante et nous préférons être sous nos gardes surtout lorque la nuit tombe, calfeutrés derrière les barreaux de notre confortable hostal: On a la télé: "Allez la France, 2-0 contre l' Ukraine pour la coupe Euro 2012 -ouuuaiss", internet et une cusine pour préparer notre diner assez oringinal: El pasta à la bolognesi!

Le lendemain matin, c'est rêveil de bonheur car un tour opérateur vient nous chercher à l'hôtel à 7h (nous avions réserver la veille). Nous allons aux iles Ballestas, surnomées Galapagos pour les pauvres. Pourquoi payer plus quand c'est possible de voir la même chose ailleurs à un prix plus raisonable? Un bateau surmotorisé nous propulse jusqu'aux iles sur lesquelles se trouve des millions d'oiseaux dont plus de 250 espèces. Les formations rocheuses en cavernes sont un refuge idéal pour la nidification. Mais attention aux fientes lorsque le bateau s'y approche....d'ailleurs quelques touristes dans notre bateau se font mitrailler! Nous sommes contents car nous voyons enfin nos premiers manchots, des dauphins et des lions de mer en voie d'extinction apparement.
A notre retour un curieux chandelier (le Chandelier de Paracas) d'une hauteur de 200m, dont l'origine est vague, "Mais non Raphaëlle, c'est pas des martiens", apparait sur le flanc d'une dune de sable. Bizare.
Ensuite, une ballade dans le parc national de Paracas nous fait comprendre l'importance de préserver le site qui est critique pour la reproduction de certaines espèces migratrices aériennes ou marines. On s'attend à voir un parc avec une intense végétation... C'est le désert total, pas un arbre, que du sable. Mais tout cela est sous protection. L' érosion de la côte est importante avec des plages au sable de couleurs atypique comme cellede sable rouge.
The Andian Cordillera is over for the moment. A bus takes us back down to Pisco at sea level in 18 hours. Except that our bus doesn't stop at Pisco and is slowing heading to Lima. Alec sees a few signs in the opposite direction saying Pisco so he goes to see the bus assistant who had fallen asleep. He calls the driver via an interphone and suddenly the bus brakes like lmad to a halt. We get off and cross the road to catch another one in the opposite direction from the same company. It drops us at an intesection where we cactch a taxi into town.
Nothing exceptional at Pisco despite the name of the place that holds the one of the liquor of which we had visited the distillery in La Serena (see la Serena). In fact the peruvians and Chileans fight over the drink's origin, which apparently would come more from Perou than Chili. Who knows...? The town of Pisco was destroyed at 80% by an earth quake in 2007. People still talk about it. The cathedral collapsed and a red brick monstruosity has been rebuilt in its place. Next to it, an administrative building threatens to fall down. The town is not very reassuring and we prefer hiding behind the metal grids of our hostal which is comfortable: We have a TV: "Go on France, 2-0 against Ukraine in the Euro 2012 - yeeahhh", internet and a kitchen to cook our very orginal meal: El Pasta a la bolognesi!

The next morning, it's an early wake up call as our tour operator is fetching us at our hotel (we had booked a tour the previous day). We're going to the Ballestas Islands, nicknamed Galapagos for the poor. Why pay more when it's feasable to see the same thing elsewhere at a more reasonable price? An overmotorised boat shoots us accross the sea to the islands where millions of birds, 250 species, are nesting. The cave rock formations are ideal for reproduction. But we need to watch out for birds droppings when the boat gets nearer.....some tourists on our boats get machine guned! We're happy because at long last we see our first pelicans, some dolphins and sea lions that are apparently species in extinction.
On our way back, a curious candle holder (candlestick holder of Paracas) of a hight of 200m, which origin is vague, "no Raphaëlle, it's not martians", appears on slope of some dunes. Very strange....
Then, the tour takes us into the national parc of Paracas where we understand the importance of preserving the site necessary for the reproduction of the aerial and marine species migrating. We expected to see dense vegetation in the parc: Nothing at all, total desert, not a tree in sight, only sand. The coastal erosion is important with it's beaches with a surprising red sand colour.

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