mercredi 29 août 2012

Santa Rosalia

La stratégie de prendre le bus en pleine journée est renouvelée. La route entre Loreto et Santa Rosalia passe par la Bahia Conception qui est une côte paridisiaque. L'eau turquoise, les plages de sable jaune sont superbes. Domage qu'on ne puisse pas s'y arrêter en bus. La Baja California vaut beaucoup plus la peine d'être visitée en voiture car on peut accéder à des endroits isolés beaucoup plus facilement. Nous nous étions renseignés pour une voiture de loc à la Paz mais c'est hors de prix même en partageant avec Marlène que nous avions rencontrée sur le ferry.
Les prix des hôtels grimpent encore plus à Santa Rosalia. Pourtant ce n'est pas très touristique. Il semblerait que les hôtels se soient tous alignés au même prix. Nous finissons par trouver un motel à l'autre bout de la ville un peu moins cher. La qualité est plus que médiocre: C'est à motié en travaux. Les murs de notre chambre sont de couleur ciment, pas de clim mais heureusement 2 ventilateurs à pleine puissance nous souflent de l'air chaud. Ah aussi, y'a la télé, avec 3 chaines uniquement en espagnols avec des programmes plus qu'inutiles. Le tout pour le même prix de notre chambre de Loreto avec wifi, clim et petit drapeau français à l'extérieur.
Une autre caractéristique française nous attends à Santa Rosalia. C'est ville minière (cobalte, zinc, cuivre) encore en activité, qui fut construite par une compagnie française "la Companie Boléo". Toutes les maisons sont dans un style colonial français, en bois de couleurs différentes. La boulangerie vend même des baguettes! L'église préfabriquée est française, construite par Monsieur Eiffel pour l'expo universelle de Paris en 1889, fut démonté et reconstruite à Santa Rosalia par la companie Boléo. Il reste quelques traces de l'histoire de la mine avec ses locomotives, ses wagons et ses grues apparpillés sur l'Avenue Cousteau surplombant la ville. Santa Rosalia nous donne donc un avant gout de notre retour en France qui s'approche à grand pas.
The strategy to take a bus during the afternoon heat is readopted. The road between Loreto and Santa Rosalia passes by the Bahia Conception which is a paradise. The turquoise water, the yellow sand beaches are superb. It's a apitty that we can't stop off with the bus. It is much more worthwhile visiting the Baja California by car because one can access remote places more easily. We did try and rent a car in la Paz by sharing the fee with Marlène that we had met on the ferry but the prices were still way too high.
The hotel prices are even higher at Santa Rosalia, which is strange as it is not touristic. We manage to find a motel at the other end of town which is a little more affordable. The quality is pretty poor. It's being renovated and they still rent the room. The wall are colour cement, there's not AC but two fans at full blast blow hot air. O yeah, there is a TV with 3 channels which is are all crap. All this at the same price as our room in Loreto with Wifi, AC and the small french flag.
However another french touch awaits us at Santa Rosalia. It's a mining town (cobalt, zink and copper), still in activity, was built by the french company Boléo. All the houses are built in a french colonial way, with different coloured painted wood. The bakers sells french baguettes! The prefabicated church is french. It was build for the temporary universal Paris exhibition in 1889, was disambled and rebuilt at Santa Rosalia by the Boléo company. There are still some traces of the mine history, with locomotives, carriages and cranes spread out on "L' avenue Cousteau". Santa Rosalia regives us a french feeling, maybe accentuated by our return home which is getting closer and closer.

Loreto

L'option de voyager l'après midi pour être au frais dans un bus climatisé est un bon choix. Ca tombe bien La Paz-Loreto, c'est 6 heures de bus, en partant à 10h, on arrive à 16h en évitant la plus grosse chaleur. Dès la sortie de la Paz, le paysage est très différents de ce que nous avons vu les derniers mois. C'est désertique avec des milliers de cactus et des canyons complètement asséchés. L'arrivée sur Loreto est pittoresque avec les couleurs rouges des montagnes, le bleu de la mer de Cortez (mer entre le Mexique et la péninsule de la Baja California), le vert des cactus et le jaune des plages.
Il nous faut essayer 3-4 hôtels avant de trouver le meilleur rapport qualité-prix. Nous remarquons que les prix ici sont plus élevés en comparaison avec le reste du Mexique. Ce qui nous a bien sur fait dire: "Si OK es bien", c'est le petit drapeau français en carrelage devant la porte de notre chambre! (toutes les chambres en ont un d'un pays différent). Le climat est beaucoup plus tropicale. Nous sommes trempés en lachant nos gros sacs de 13kg.
Loreto est une petite ville centrée autour de sa place, son église assez photogénique et une rue piétonne couverte par des arbres et bordée de boutiques d'artisanat. Nous ne sommes rentrés dans aucun des magasins car nous en avons tellement vu, qu'ils se ressemblent tous. Il fait trop chaud encore donc un détour vers la plage s'impose. Nous nous retrouvons avec tout les locaux qui se baignent également. Il 'y a très peu de touristes car ce n'est plus du tout la haute saison. On se régale le soir sur des tacos géants de viande, "el buro tacos", le tacos d'âne?? Ensuite gros dodo dans notre chanbre climatisée. Il y fait même un peu trop froid le matin en se rêveillant. Ouf pour se réchauffer il suffit d'ouvrir la porte et de laisser entrer les 45°C extérieur.
Travelling during the day in an air conditioned bus is a very wise decision. La Paz-Loreto, it's 6 hours on the bus from 10am to 4pm, which is perfect to avoid the afternoon heat. Immediately getting out of la Paz, the landscape changes radically from what we've seen the last few months. It's a desert with thousands of cacti and dried up canyons. The arrival at Loreto is beautifull: The red colours of the mountains, the blue of the Cortez sea (sea between the Baja California peninsula and the main land of Mexico), the green of the cacti and the yellow of the beaches all blend in very well.
We try 3-4 hotels before finding the best deal. We notice the prices here are higher than the rest of Mexico. What also convinced us on the hotel was the little french flag tile outside our bedroom! (There's one of a different country in front of each room).The climat here is more tropical. We're soaked when dropping our 13kg backpacks.



Loreto is a small town centered around its plazza, church and a pedestrian street full of handicraft shops. We didn't even enter one single store as we're getting bored after seing so many of them. They're all identical. It's far too hot so a detour to the beach is necessary. All the locals are also bathing. There are few tourists about because it isn't really the high season anymore. In the evening, we haver a feast eating enormous meat tacos, "el buro tacos", meaning donkey tacos?? We then collapse for a good night sleep in our air conditioned room. It's even too cold in the morning. It's not a problem to heat up the room, we just need to open the door a few minutes to let in the outside temperature of 45 degres.

lundi 27 août 2012

La Paz

On s'occupe comme on peut pendant notre traversée en ferry. Avant d'embarquer, nous avons fait la connaissance de Marlène, une française qui voyage du Guatemala jusqu'au Canada. Nous échangeons nos experiences de voyages autour de notre diner puis entamons une partie de Copa, un jeu de cartes qu'elle nous apprend. Au moment d'aller nous coucher, nous avons eu droit à un superbe couché de soleil en mer. On va dire que nous avons moyennement dormi car de nombreux gosses hurlaient une bonne partie de la nuit. Les sièges ne sont pas vraiment confortables et Raphaëlle préfére même finir sa nuit par terre enroulée dans son duvet. Ca lui rappelle les retours Paris-Lorient en train de nuit le dimanche soir. Rêveil aux aurores car un père décide d'allumer la TV, volume à fond pour calmer les enfants. Effectivement à peine l'écran allumés ils sont tous scotchés, parents inclus! Petite anecdote du ferry: Le navire, le Mazatlan Star, appartenait auparavant à la SNCM reliant Marseille et la Corse et ce qui est drôle c'est que tout les panneaux sont en français: "Interdits au chiens dans le salons svp". Très utiles comme signalétique pour les mexicains!
Il fait près de 40 degrés dehors, après un rapide déjeuner il est temps de rejoindre Marlène avec qui nous passons l'après midi et d'aller prendre un bain de mer. "Mais ça rafraichit même pas", l'eau est à 30 degrés, voir plus.....Bon, une ballade le long de la promenade du front de mer permet à Alec de trouver son plus grand rafraichissement avant d'aller diner et manger des travers de porc accompagnées de frites. L'influence américaine se fait même sentir dans le choix des restos. D'ailleur, cela nous agace un petit peu car les rabateurs de restaurants sont persuadés que nous sommes américains et nous parlent en anglais systématiquement. Nous répondons en espagnol bien évidement.
La Paz, nous avons déjà vu ce nom de ville quelque part....Et non, nous ne sommes pas retourner en Bolivie, mais bien arrivé à La Paz, sur la pointe sud de la péninsule de la Baja California, longue de 1250km. Et oui.... nous allons devoir les parcourir. La Paz est un reflet de Mazatlan. Le front de mer est constitué d'une promenade avec statues et le centre historique tourne autour de 4-5 rues. Par contre, c'est beaucoup plus américanisé. Des chaines de magasins, comme Sears, sont implantées dans la ville.
We entertain ourselves as we can during the ferry crossing. Prior to boarding, we met Matlène, a french girl travelling from Guatemala to Canada. We talk about our travel experiences at diner and start up a game of Copa, a card game that she teaches us. Before going to sleep, we watch a superb sunset over the sea. Lets say that we averagely slept because many kids were yelling during the night. Also, the seats aren't very comfortable and Raphaëlle even decides to sleep on the floor. Wake up call at dawn because a father decides to switch on full blast the television to attempt to calm down the kids. Indeed, all the kids are glued to the screen, including the parents! A little anecdote about our vessel: The ship, the Mazatlan Star, belonged to a french company that used it to cruise between Corsica and South of France. Whats funny is that all the signs are in french such as "Dogs not aloud in the saloon please". Really usefull for mexicans!

La Paz, we've seen the name of this town somewhere.....Nope, we're not back in Bolivia, but in La Paz right at the bottom of the Baja California peninsula, 1250km in length. And yes....we're needing to travel them. La Paz is a mirror image of Mazatlan. The seafront consist of a promenade with satues. The histroical center is only 4-5 streets. However, it is much more "americanised". Shops such as Sears are in town.
It is nearly 40 degres outside and after a quick lunch it is time to meet up with Marlène with whom we spend the afternoon. Time to for a swim to cool down. The water is boiliong, it is at 30 degres or more....O well a walk along the promenade will do instead. But Alec finds a huge refreshing drink before having some spare ribs and chip for diner. The american influence is present in the choice of restaurants. We get a little annoyed because the restaurant touts thinks that we're american and speak to us in english. We answer back in spanish of course.


dimanche 26 août 2012

Mazatlan

Nous sommes arrivées à temps à Mazatlan afin de prendre le ferry le lendemain pour la Baja California que nous avions réservé sur internet quelques semaines auparavant. Mazatlan est une ville côtière qui n'a pas un très grand intérêt. Le centre historique consistant en trois patés de maisons incluant la cathédrale est joli mais le reste assez délabré. On profites tout de même des quelques rues colorées et faisons bien sûr un détour par le musée d'art. Nous nous dirigeons ensuite vers le port pour confirmer nos billets mais il nous faudra revenir le lendemain matin car le bureau est fermé. Nous partons donc chercher un resto au bord de la plage pour goûter la spécialités du coin: Les camarones, de gigantesques crevettes. hhhhmmmmm c'est booonn! Mazatlan est également réputée comme ville assez dangereuse toujours à cause des gangs liés à la drogue. Nous nous réfugions donc dans notre hotel dès la tombée de la nuit.
Le lendemain, après avoir avalé un petit déjeuner de notre magasin routinier présent dans toutes les villes du Méxique, OXXO, nous retournons au port chercher nos billets.C'est bon, le bateau est à l'heure, nous partons à 16h. La jeune femme qui nous accueille au guichet est vraiment très agréable et nous apprend que nos billets comprennent un diner et un petit déjeuner à bord. Elle est séduite par GEraldine dont la tête dépasse du sac à dos. Super pas besoin de retourner faire des courses, nous avons le temps de retourner à notre hôtel finir les sacs et profiter de la mer. Nous sommes quasiment les seuls sur la plage, bordée d'une longue promenade de quelques statues farfelues, comme une voiturette de golf, la "pulmonia", voiture officielle des taxis de Mazatlan. L'eau n'est pas vraiment rafraichissante mais la baignade reste agréable.
Il faut être 3 heures au port avant l'embarquement. Nous y sommes à 13h pétante pour poiroter 2 bonnes heures avant d'embarquer. C'est sans doute une astuce pour que les méxicains soient à l'heure car nous avons remarqué qu'ils ont tendance à prendre les transports à la dernière minute comme dans nombreux pays d'amérique centrale et du sud. A 16h30, notre ferry quitte le port de Mazatlan et passe devant son phare, le deuxième plus haut perché au monde à 135m, après celui de Gibraltar. C'est parti pour 18 heures de croisière!
We arrive in Mazatlan in time to catch the ferry the next day to the Baja California that we had booked a few weeks back. Mazatlan is a coastal town that hasn't got many sights of interest. The historical center which consists of 3 houses blocks and the cathedral is pretty but the rest is not in that good shape. We go to the port to confirm our tickets but we'll need to go back the next morning as the office is shut. We go and find a restaurant on the seafront to try the local specialities: The camarones, gigantic shrimps. Yum, delicious. Mazatlan has also a reputation of being dangerous at night with its drug gangs so we hide in our hotel once it gets dark.
The next day, after taking breakfast from our regular shop from all towns in Mexico, OXXO, we go back to the port to fetch our printed tickets. The lady at the counter is very kind and she tells us that diner and breakfast is included in the price. She's also seduced by GEraldine, who's head is sticking out of the front pocket of our rucksack! The boat is leaving in time, at 4pm so we have time to go for a swim. We're alone on the lovely beach with its long promenade with weird statues such as a golf cart, the "pulmonia", which are in fact the taxis of Mazatlan.
We need to be three hours at the port in advance prior to baording. So we're there at 1pm sharp to wait two good hours before embarking. It must be a trick so that the mexicans get there in time as they do have a tendency on catching transports at the last minute, just like the passengers from central and south america. At 4.30pm, the ferry leaves the port of Mazatlan, passes in front of its lighthouse which is apparently the second highest one built at a height of 135m above sea level, after Gibraltar. Off we go for a 18 hours cruise!

Tepic

Il nous faut changer un peu des plages et des stations balnéaires. Nous nous enfonçons dans les terres en direction de Tepic, la capitale de la province de Nayarit. C'est a Tepic que la MEX200 se termine. Nous avons parcouru les 2210km de cette merveilleuse route cotière du pacifique depuis la frontière du Guatemala.

Tepic n'est pas touristique. Mais qu'est ce que ça fait du bien de passer devant un taxi sans se faire harceler, de pouvoir se promener librement sans devoir repousseur les vendeurs de rues les uns après les autres. Par contre, qui ville non touristique, dit pas énormément à faire. On apprécie donc le quotidien des habitants d'une ville tranquille en flanant dans les rues. Par contre, à 40km, il y a une lagune dans un cratère à voir.
Le deuxième jour, nous décidons de prendre un collectivo afin de nous rendre à la fameuse laguna Santa Maria del Oro. Un collectivo c'est un taxi minibus qui fait une route prédéfinie en essayant de prendre le maximum de passagers pour être le plus rentable possible. A Santa Maria del Oro, il faut prendre un second collectivo pour descendre au lac à 10km. Le problème c'est que ce dernier n'est pas prêt à partir car nous ne sommes pas assez nombreux. Après une heure d'attente, le chauffeur nous demande si nous pouvons payer deux places supplémentaires afin qu'il puisse partir! Nous refusons et partons à pied en espérant se faire prendre en stop. Bingo, à peine sorti du village, un pickup passe et s'arrête. Nous grimpons dans la benne arrière pour une descente les cheveux au vent.
Arrivée en bas, première priorité prendre des forces avec un déjeuner pour ensuite faire le tour de la lagune, une ballade de 5-6km. Alec se prend pour tarzan sur une corde permettant de faire un bon plongeon dans la lagune. Le paysage est sympa, nous passons devant de très grosses proprités appartenant à des americains fortunés apparement. Il fait chaud et heureusement nous terminons la ballade lorsque nous arrivons à bout de notre dernière gorgée d'eau. Il nous faut désormais un moyen de locomotion pour remonter hors du cratère et rejoindre la ville à 10km. Nous retentons la technique du stop et le premier pickup nous prend, nous sommes chanceux aujourd'hui. Le chauffeur ralenti même au niveau des points de vues pour que nous puissions prendre des photos.
 
De retour à Tepic en fin d'après midi, nous allons visiter le musée des quatres peuples de Nayarit, montrant leur art contemporain consistant entre autre à coller des perlesou du fil sur un tableau de cire, ainsi que de nombreux costumes. Le musée n'est pas très grand et tout en espagnol mais il est bien fait et explique les coutumes des différentes minorités culturels de la région.
Le soir, nous sommes en manque de fromage. Nous en trouvons un qui a un peu de goût et nous le savourons en regardant la TV au frais dans notre chambre. GEraldine s'est jeté dessus et n'en a fait qu'une bouchée! Tepic n'est pas très rassurante à la tombée de la nuit, mieux vaut ne pas prendre trop de risques à se ballader dans les rues. Des policiers très intimidants, entièrement cagoulés afin qu'il ne soient pas identifiables, patrouillent la ville, fortement armés à la recherche de nargos trafiquants. Il tentent de protéger les civils des attaques de gangs liés à un traffic de drogue qui transite depuis l'amérique du sud et centrale jusqu'aux Etats Unis.
We need a change from beaches and seaside resorts. We go inland towards Tepic, the capital of the Nayarit province. It's at Tepic that the MEX200 ends. We have travelled 2210km along this wonderfull pacific coastal road since the Guatemalan border.

Tepic is not touristic. But, what a pleasant feeling to walk in front of a taxi and not been harassed, or to be able to walk around without having to push back touts endlessly. However, a non touristic town means that there isn't that much to do. We appreciate the daily life of people. But at 40km, there is a laguna at the bottom of a crater to visit.
The second day, we decide to take a collectivo to get to the laguna Santa Maria del Oro. A collectivo is a minibus taxi that does a predefined route taking as many passenger as it can in order to be as much profitable as it can. At Santa Maria des Oro, we need to change collectivo to do the last 10km to get down to the laguna. The problem is that the latter is not ready to go because we're not enough people. After an hour waiting, the driver asks us if we want to pay two extra seats so that he can leave! We refuse and walk off hoping maybe to hitch. Just out of the village, a pickup passes by and stops. We climb into the back.
At the bottom, the first priority is to have lunch so that we have enough strengh to walk around the laguna, a 5-6km walk. Alec thinks he's tarzan swinging on a rope that can be used to dive into the laguna. The scenery is pretty good, we pass by huge proprieties from rich americans apparently. It's really hot and luckily we finish our walk when we run out of water. We now need to find a way to get out of the crater to go back to town 10km uphill. We try again hitching and the first pickup takes us.
Back to Tepic late afternoon, we visit the museum of the populations from Nayarit area which depicts their arts consisting of pictures of beed or string work stuck with wax, as well as their traditional costumes. The museum is not that big and all in spanish but it's quite well done as it does explain the culturals minorities of the region.
In the evening, we're missing out on eating some cheese. We find a chunk with a little bit of taste and eat it all watching TV in our hotel room. GEraladine trows herself on it as well! Tepic is not that reassuring at night and we don't want to take any risks. Intimidating police, enterily masked so that they cannot be identified, with super big guns, patrol the city trying to find drug smugglers. They're trying to protect civilians from the gangs linked to the drug business which transits from south american and central america to the US.

jeudi 23 août 2012

Puerto Vallarta

Acapulco - Puerto Vallarta, le long de la côte, sur la nationale, la MEX 200, c'est 22 heures de bus pour faire les 950 km.C'est un des plus long trajet que nous avons effectué. Le bus est partie avec une heure de retard, coincé 2h dans les embouteillages pour sortir de la ville puis s'est perdu à de nombreuses reprises car le chauffeur ne connaissait pas le chemin. Les cars au Méxique sont très confortables donc le temps passe assez vite. Des films tournent en boucle et la clim fait oublier la chaleur de l'extérieur. Puis en 22h, on a le temps de dormir, la nuit évidement mais également le jour. Notre arrivée le long de la côte est pittoresque. Des villas luxueuses, peu visibles de la route, surplombent la mer dans un superbe décor de verdure. Puerto Vallarta est une station balnéaire, un peu plus chic qu' Acapulco.
Première chose en arrivant a 3h de l'après midi, après avoir trouvé notre hôtel, c'est de manger car cela fait 24h que nous n'avons pas pris de vrai repas. La grande différence entre les bus du Méxique et tous les autres qu'on a pris auparavant, c'est qu'ici les chauffeurs ne s'arrêtent pas et refusent de prendre des vendeurs ambulants. En 22h et 3 repas, nous avons avalé un paquet de chips et 3 cookies (nos parents ne vont pas être contents!). Après avoir englouti un poulet rôti, il est temps de se laver et d'être un peu plus présentable. Ensuite c'est direction la place de la ville sur laquelle des Mariachis mettent l'ambiance. Puis on se traine le long d'une fameuse promenade le long du front de mer avec sculptures en tout genres, inclus d'autres plus éphémères sur la plage. Comme c'est la saison des pluies, c'est soudainement le déluge. Nous parvenons à rentrer vers le quartier de notre hôtel en rasant les murs afin de ne pas être trempés.
Après une méga bonne nuit de sommeil récupératrice de notre trajet, tentative numéro 2, après Acapulco, d'aller à un marché artisanal mexicain. C'est de nouveau l'enfer! Les rabateurs sont insuportables et limitent impolis. On s'enfuit vers la plage. C'est pire, d'autres rabateurs nous proposent des repas, des coktails, des tours en bateau, de la plongée, de la pêche, des colliers de coquillages, des huitres....."Quoi? des huitres on veut bien essayer ça un peu plus tard car on vient tout juste de manger une bonne salade de poulet et un coktail de fruits".
La mission du jour: Trouver des nouvelles tongues pour Raphaëlle.Ses semelles sont devenues tellement fines qu'on peut voir au travers. A peine quelques boutiques et mission accomplie pour 3€ la paire. On peut désormais retourner faire un plouf à la plage. Pendant que Raphaëlle gribouille et clic clac, Alec et GEraldine sur son radeau tongue,sautent dans les vagues. Un des nombreux vendeurs s'arrête et contemplent les aquarelles sans nous solliciter. "Mais que vends ce vendeur? des huitres.....". Il est un peu surpris que nous en voulions, et nous négocions pour 3,5€ une bonne assiette d'une quizaine d'huitres que nous savourons à même le sable.
Le soir, on se décide à aller prendre un verre et diner dans un des bars soit disant branchouille de la promenade du front de mer. C'est bruyant, cher et il se met à pleuvoir. Donc, demi tour direction un bar écossais repéré le premier jour loin du quartier touristique, bien plus à notre goût. Le propriétaire, un Sud Africain marié à une écossaise a déjà pas mal bu mais on bavarde une bonne heure ensemble de voyage, d'Ecosse et d'Afrique du Sud. Ensuite direction un petit étal dans notre rue pour aller manger de succulents tacos faits devant nous.
Acapulco - Puerta Vallarta, along the coast, on the main road, the MEX200, it's 22 hours to do the 950km. It's one of the longest journey that we've done. The bus left with an hour delay,was stuck two hours in traffic, and got lost a few time because the driver didn't always know his way. The coaches in Mexico are pretty comfortable and time does go by quite fast. Films are shown and the AC makes us forget the heat outside. And, in 22h, you have time to sleep, not only during the night but the day as well. The arrival along the coast is pleasant. Luxuruous villas, hidden away from the road dominate that seafront. Puerto Vallarta is a sea resort a little more chic then Acapulco.
Prioriry 1 upon our arrival at 3pm, after having found our hotel, is to eat because it has been 24h that we haven't had a propper meal. The big difference with Mexican buses and others taken previously, is that they don't stop and don't seem to pick up people selling food on the side of the road. In 22h, we only had a packet of crisps and 3 cookies each (our parents are going to be mad with us!). So in Puerto Vallarta, we have a feast on a roast chicken and only after that, we go for wash. We head to the main plazza where some mariachis are playing live. Then we walk along a famous promenade along the seafront where many sculptures, including temporary ones lay on the beach.
After a good night sleep, second attempt, after acapulco, to go to a mexican craft market. It's hell again! The touts are seriously annoying and pretty arrogant. We escape to the beach. It's worse, other touts are proposing, meals, cocktails, boat tours, diving lessons, fishing, shell necklaces, oysters...."what oysters? We don't mind trying those a little later because we've just eaten a good chicken salad and a fruit salad".
Todays mission is to find Raphaëlle a new pair of flip flops. They are so thin that you can see through them. A few shops later, we get another pair for 3€. We can now go back to the beach for a swim this time. Whilst Raphaëlle draws and clics away, Alec and GEraldine on its flip flop boat, jump the waves. One of the numerous guys selling stuff on the beach stops and comments Raphaëlle's aquarelles without necessarily wanting to sell us anything. "But what are you selling? Oysters....". He's a little surprised that we want some and we negociate for 3.5€ a good plate of 15 oysters that we enjoy eating on the sand.
In the evening, we decide to try and go for a meal and a drink in the so called trendy places on the seafront. It's super noisy, expensive and it starts raining. So we back off the touristic area towards a scottish bar noticed on the first day of our arrival. The owner is a South African married to a Scot. He's half drunk already but we chat for a good hour about travels, South Africa and Scotland. Then, we walk to a nearby street stall to eat some delicious tacos made in front of us.

mardi 21 août 2012

Acapulco

Acapulco est connue pour sa baie et ses plages. C'était la principale station balnéaire du Méxique avant Cancun (Sud Est du pays). La ville ne se trouve qu'à 3-4h de route de Mexico city donc cela reste une destination idéale pour s' échapper de la capitale le weekend. Nous arrivons le jeudi soir donc il n'y a pas trop de monde. En sortant du terminal de bus, une des premières choses que l'on remarque c'est que la ville est remplie de taxis coccinelles blanche et bleu. Donc, exception faites, nous décidons de prendre un taxi entre le terminal de bus et notre hôtel, ce dernier étant choisi par notre chauffeur touchant une comission au passage. Le voyage en coccinelle rappelle son enfance à Alec puisque ses parents en avait une: L'intérieur,le bruit particulier du moteur, les pannes.....

Le lendemain, on part se ballader en ville, autour du fort qui surplombe la ville et de la place principale avec son église bizantine et ses stands à touristes . Sinon, il n'y a malheureusement pas grand chose d'autre à voir en ce qui concerne les bâtiments. C'est assez moche et betonné. De plus quelques barres d'immeubles gâchent le front de mer. Par contre, la baie en elle même n'est pas mal. Elle est mondialement connu car elle est le point d'ancrage principal du paquebot dans "La croisière s'amuse". La série TV a effectivement été tournée dans la baie d'Acapulco de nombreuses fois.

Il est temps quand même d'aller faire un tour à la plage. L'eau doit être autour des 27-28 degrés, donc aucun mal à y aller. Nous sommes obligés d'y aller l'un après l'autre car nous n'avons pas assez confiance dans la sécurité des lieux pour abandonner nos affaires sur la plage, même pas nos précieuses tongues. Dans la soirée, il est temps d'aller voir l'attraction principale d'Acapulco depuis 75ans: Les plongeurs. Ce sont des fous qui plongent dans une alcove de mer à partir d'une falaise de 35 mètres de haut qu'ils ont au préalable grimpé pieds nus. Tout cela bien évidement contre quelques pesos. Le spectacle est impressionant. Malheureusement, pas facile de prendre des photos le soir....

Le deuxième jour, au programme, avant notre bus en fin d'après midi, direction le musée de masques et un marché artisanal. Le musée c'est raté, il n'existe plus....Le marché artisanal, c'est l'enfer: On nous harcèle et nous solicite tout les 2 mètres. Cela devient absolument insuportable. Les vendeurs les uns après les autres se donnent le mot pour nous interpeler. Nous partons en courant vers notre hôtel pour nous réfugier et attendre une petite heure avant d'aller vers la gare routière, en coccinelle taxi bien sur!


Acapulco is known for its bay and its beaches. It used to be the main sea resort of Mexico before Cancun (Sout East of the country). The town is only a 3-4h drive to Mexico city so it is still a destination to escape to during the weekend. We arrive on a thursday so there aren't too many people. Getting out of the bus terminal, the fisrt thing we notice is that the town is full of VW beetle taxis. So, exceptionnally we hag one down that takes us to a hotel chosen in fact by himself, as he'll no doubt get a commission. The journey in the VW reminds Alec his childhood as his parents had one: The inside, the particular engine noise, the breakdowns.....

The next day, we go walking around town, around the fort and the main plazza with its bizantine's church. Unfortunately, there aren't many other buildings to visit. The concrete makes it pretty ugly. A few imposing buildings spoil le seafront view. But the bay itself is not bad. It's really famouns as it is the anchoring point for the cuiser from "Love boat". The series was indeed filmed in Acapulco's bay for years.

It's time to head to the beach. The water must be around 27-28 degres, so it's not too hard to get in. We have to bath in turns beceause we don't really trust the security of the area to leave our stuff alone on the beach, not even our precious flip flops. Inthe evening, it's time to go a see Acpulco's main touristic attraction since 75 years: The divers. They are loonatics who dive into a narrow sea alcove from a 35 metre high cliff which they have climbed up bare footed. All this for a few pesos of course. The show is impressing. Unfortunately, it's not that easy to get a descent picture in the evening.....

On the second day, before catching our bus late afternoon, we decide to go to the mak museum and the craft market. The museum is a failure as it doesn't exist anymore....The craft market is hell: Touts are annoying us every 2 metres. It becomes umbarable. The guys give each other the word that we're about. We run off towards our hotel to wait a small hour before heading to the bus terminal, by VW beetle taxi of course!