vendredi 30 mars 2012

Le volcan de Bromo


De Yogyakarta, nous avons otpé pour un "package tour" pour rejoindre Bali en passant par le volcan de Bromo. Il faut 11 heures de route par minibus pour rejoindre notre hotel, à 1500m d'altitude. Ca sera un coucher très tot car pour avoir la meilleure lumière sur le volcan, il faut être à son poste à 5h du matin pour le lever du soleil. Le reveil sera donc à 3h30, sachant qu'il y'a 1 heure de marche pour atteindre le sommet. Nous débutons notre marche mais elle est rapidement interrompue par un problème majeur: Il y'a eu un glissement de terrain il n'est pas possible de passer. Nous négocions (3 euros) avec 2 personnes à motos pour nous emmener à un autre endroit où se trouve un point de vue. 30mins de marche sont également nécéssaire. En haut, à 2000m d'altitude, nous retrouvons beaucoup d'autres touristes qui eux ont pris l'option de monter en Jeep. Nous aurions bien evidement préférés être seul mais le spectacle est grandiose lorsque le jour se lève.

Au centre du cratère se trouve plusieurs cônes volcaniques dont un encore actif. Au loin, un autre volcan crache de la fumée et des cendres tout les 20 minutes environ. C'est impressionant. Nous aurions voulu faire une autre marche vers le petit cratère actif. Malheureusement l'heure tourne. Ceci est le seul inconvénient des tours organisés. On est pas libre de soi même et il faut suivre un timing. C'est donc après une bonne douche chaude que nous partons vers Bali qui nous attends également avec ses nombreux touristes, puisque c'est l'île la plus connue et touristique de l'Indonésie.
From Yogyakarta, we opted for a package tour to reach Bali passing by the Bromo volcano. We hit the road by mlinibus for 11 hours to get to our hotel at an altitude of 1500m. We go to bed extremely early as the best light on the volcano is at dawn, at 5am. We wake up at 3.30am, knowing that we need an hour walk to reach the top. We start our walk but it is quickly interrupted due to a major problem: There has been a landslide on our path and we cannot go further. We negociate (3euros) with 2 people a lift to take us to another view point. 30 minutes are also necessary. At the top, at 2000m, we find ourselves with many other tourists who took an option with a jeep. Of course, we would have preferred to be alone but it is spectacular when dawn rises.In the center of de crater are other small cones with one still active. In the long distance, another volcano is release smoke and ashes every 20 minutes. It's impressive. We would have liked to do another walk to the small active crater. Unfortunately it's time to go. This is the inconvenience of package tours. We're not free and have to follow the timing. It's after a hot shower that we leave for Bali which is also awaiting us with its numerous tourists as it is the most well known and most touristic island of Indonesia.

Yogyakarta

"OK Becak Mister", "where you go?". Nous sommes accueillis par les taxis-vélos à 3 roues dès la descente du train. Yogyakarta est plus touristique. Il y'a un monde fou. Nous avons eu de la chance de trouver de la place dans une guesthouse car, en plus des touristes, c'est un weekend de 3 jours pour les indonésiens. Le propriétaire est un passionné de Vespa, de volkswagen et d'art, ce qui permet de partager un peu nos passions. La guesthouse est très confortable, très propre, bien décorée avec des peintures d'art Batik. Elle est un peu plus chère que d'habitude mais le petit déjeuner est inclus. Le pancake banane au chocolat est un délice et rien que pour ça nous ne regrétons pas l'endroit!
Et une pancake avalée pour débuter le premier jour, consacré à visiter la ville de Yogya (prononcé djodja). Le matin, petit tour au palais du sultan (Kraton) dans lequel se trouve un musée sur les sultans prédecesseurs, dans chaque batiment. Nous assistons à une répetition de danse Indonésienne. La musique est jouée par un orchestre. Au premier abord, elle est cacophonique, de style musique contemporaine car les sons et le rythme très differents de ce qu'on connait mais en écoutant cela devient envoutant. La danse est surprenante: Les mouvements de la danseuses sont extremement lents. Parfois elle s'assoie et regarde devant elle pendant de longues minutes. La lenteur est apparement considéré comme gracieux dans les traditions indonésiennes. Cela ne safisfait visiblement pas tout le monde car certaines personnes du public se sont endormies! Nous faisons la visite d'un marché aux oiseaux l'après midi. Les indonésiens semblent avoir des oiseaux comme animaux de compagnie car leur chant se fait régulièrement entendre dans les maisons.
Et hop, un deuxiéme pancake d'avalé. Deuxième jour, direction Borobodur, à 1h30 de Yogya, ou se touve un temple bouddhiste, monument classé au patrimoine de l'Unesco.


Une vraie merveille, qui se constitue en 3 parties: La base et la partie centrale, de formes carrées, repésentant respectivement la vie terrestre et l'accès au nirvana, puis la partie haute, circulaire symbolisant la divinité suprème. Pour monter, nous contournons le temple 5-6 fois en montant d'un étage à chaque fois. Nous longeons les parois pour trouver de l'ombre car il fait chaud. Les nombreux reliefs sculptés dans la pierre décrivent toute une histoire. Un vrai chef d'oeuvre découvert par le gouverneur Rafles (toujours le même-voir Singapour/Malaisie/ Thailande) au 19ème siècle àpres avoir été ensevelie pendant près de huit cents ans car c'est la religion Indu qui prédominait en ce temps. Le temple a été restauré recement et le travail effectué est impressionant. Un musée montre des images de celui ci démonté et remonté pierre par pierre. Tout ceci est un vrai régal pour Raphaelle qui "photo-clickera" une bonne partie de la journée.

Troisième jour, 2 pancakes de plus pour la chambre 9! Ensuite, c'est la visite de 2 autres temples (1 indu et 1 Bouddhist), à Prambanan (1h de Yogya). Encore une merveille....Nous sommes étonnés car il n'y a pas beaucoup de touristes. Tant mieux cela permet d'aprécier le site encore plus. Le temple fut cinstruit un siècle après celui de Borubodur et un gros travail de restauration a également été effectué, mais il est moins bien réussi hélas. A la sortie, se trouve une succession d'une quinzaine de restos proposant exactement le même menu, au même prix. Inutile de dire que la concurence est rude et la seule manière d'attirer le client est de crier plus fort que son voisin sans franchir la devanture de son établissement. Les règles sont stricts. Nous choisissons celui de dame au T-shirt rouge parqu' Alec porte un T-shirt rouge!
Après un Nasi Goreng (riz frit), nous partons nous ballader sur une coline ou se trouve les vestiges d'un ancien Kraton. Nous traversons quelques villages sympathiques et avons l'impression de faire fausse route mais nous y parvenons éventuellement via un petit sentier. Le site est très interessant car on s'imagine toute la vie qui reignait dans chaque partie du palais. GEraldine trouve aussi un petit temple qu'elle décide de gravir toute seule.
Nous voulons redescendre par un chemin plus rapide et nous nous dirigeons vers une entrée/sortie qui semble être plus officielle. Nous realisons que le site est en réalité payant et que nous sommes rentrés par la porte de derrière! Nous n'avons pas assez d'argent pour payer et quittons le kraton comme si de rien n'était....Mauvais choix de route car elle va dans la mauvaise direction et impossible de faire demi tour pour payer l'entrée! Après 1/2h de marche, un indonésien à moto propose de nous ramener en ville pour reprendre notre bus. Nous enfourchons la moto à la méthode "Indo-Asiatique", c'est à dire à trois: notre chauffeur, Alec au milieu est Raphaelle dérrière, le tout sans casque bien sur.
Quatrième jour, départ pour le volcan de Bromo. Mais avant de partir, un dernier pancake chocolat-banane s'il vous plait.

"OK Becak Mister", "where you go?" We're welcomed by the 3 wheeler taxi bikes, just off the train. Yogyakarta is more touristic. There are loads of people everywhere. We're lucky that we found space in a guesthouse as it is a bank holiday for the Indonesians. Each of us have good chats with the owner who is mad about vespas, volkswagen vehicles and art. The guesthouse is very comfortable, very clean and well decorated with Batik art. It is a little more expensive than usual but the breakast in included. The banana-chocolate pancake is a "must" and just for that we don't regret the place.
And one pancake to start the first day which involves visiting Yogya (pronounced djodja). In the morning we visit the sultan's palace (Kraton) in which there is a musueum on each predecessor in a dedicated building. We watch an indonesian dance rehearsal. The music is played by an orchestra. On first hearing, it is quite chaotic, similar to contemporary style music as the sounds and rythm are very different from what we know but it does become a little more inspiring when listening to it for a while. The danse is surprising: the movements from the dancer are extemely slow. She sometimes sits and stares ahead for a few minutes. The slowlyness is apparently considered as being graceful aaccording to indonesian traditions. It doesn't necessarily satisfy everyone in the audience as some have fallen asleep! We visit a bird market in the afternoon. The indonesians seem to have birds as pets as we can often hear chirping from theisr houses.
Hmmm, another banana-choco pancake. The second day we head to Borobodur, 1.5 hours away from Yogya, where there's a budhist temple, under UNESCO world heritage. An absolute beauty which is split in 3 parts: The lower and middle, in a square shape, represent current life and access to nirvana respectively, and the upper part, circular, symbolizing supreme divinity. To reach the top, we walk around the temple 5-6 times while climbing a level each time. We're stuck to the wall in search of shade as it's hot. The numerous reliefs sculptured on the stone describe the story to access divinity. Un real masterpiece discovered by Rafles (already mentionned in Singapore/ Malaysia and Thailand) in the 19th century after being burried more than 800 years as it was abandoned due to the Indu religion that dominated at that time. The temple has recently being restored and the work done is impressing. A museum shows how it has been virtually enterely dimantled and rebuilt stone by stone. All this is a treat for Rapahaelle who clicks away most of the day.

On the third day, 2 more pancakes for room 9! Then it's a visit to 2 other temples(1 Indu and 1 Budhist) at Prambanan, 1h from Yogya. Again, a beauty....We're surprised as there are not many tourists, which is good as we appreciate the site even more. The temple was built at the same time as Borobodur and huge restoration work has also been undertaken. At the exit, there is a succession of 15 restaurants proposing exactly the same menu at the same price. Competition is fierce and the only way to attract the customer is to shout louder then one's neighbour without stepping out of the shop front. The rules are strict. We choose the one with the lady in red T-shirt because Alec is wearing a red T-shirt!
After a Nasi Goreng (fried rice), we go for a walk up a hill where there are some remains of an ancient Kraton. We walk through some lovely villages. We have the impression that we're on the wrong road, however we do reach it eventually via a path. The site is interesting and we can imagine the life in each part of the palace. GEraldine also finds a temple to her dimensions that she decided to climb up.
We want to get back via a faster route and we head towards a more official entrance/exit. We realise that the site isn't free of charge and we entered though the back door! We don't have enough money to pay so we walk out pretending as if nothing had happened....Wrong road as it is going in the wrong direction but it is impossible to go back and pay the entrance! After half an hour walk, an indonesian guy on a motorbike offers us a lift back to our bus India-Asia style, that is 3 of us on it: Our driver in front, Alec in the middle and Rapahaelle in the back.
Fourth day, departure to Bromo volcano. But before leaving, a last choco-banana pancake pllleeasssse.

dimanche 25 mars 2012

Jakarta à Yogyakarta: Notre premier train en Indonésie.


Il est temps de changer de mode de transport. Nous avons pris un train pour rejoindre Yogyakarta. 8 heures pour faire 512km, un record de vitesse moyenne jusqu'à présent en Indonesie. Les trains sont assez confortables et très ludiques.
La première particularité est que le dossier du siège peut s'inverser afin d' être toujours dans le sens de la marche. Il fallait y penser!
Deuxième particularité c'est le flux de vendeurs dans le train. La nourriture, excellente d'ailleur, est proposée à notre place de façon continuelle pendant tout le trajet mais nous sommes habitués à ceci avec l' Inde et la Thailande. C'est un vrai service qu'il faudrait remettre en place dans les trains européens.
Mais ce qui est vraiment rigolo, c'est l'abondance d'autres vendeurs proposant des objets les plus insolites. Notre passe temps c'est de noter chaque objet vendu par un vendeur unique. Il y'avait donc le vendeur de: 1/ Tongues, 2/ Coupe Ongles, 3/ Giraffes dansantes(jouet), 4/ Serviettes en coton, 5/ éventails, 6/ coussins gonflables, 7/ ciseaux, 8/ écouteurs, 9/ cigarettes, 10/ mouchoirs, 11/sticker Mickey, sans oublier le cireur de chaussures et un medecin qui vient prendre la tension des passagers!! Inutile de dire que nous n'avons RIEN acheté!

It is time to change our type of transport. We took a train to get to Yogyakarta. 8 hours to do 512km, a record average speed in Indonesia up to now. The trains are relatively comfortable and fun.
First observation is the seat back which swings over so that you're always travelling fowards on the train (not back to the engine). Pretty clever invention!
Seond observation is the flow of sellers on the train. The food, excellent by the way, is brought to you at your seat throughout the whole journey. But we're quite used to this now with India and Thailand. One needs to note that it is a real service that should be brought back on trains in Europe.
But, what is really fun is the unlimited number of other sellers proposing weird and unexpected objects. We enjoyed noting down the speciality of each seller. So there was the seller of: 1/ Sandals, 2/ nail clippers,3/ Dancing girafes (toy), 4/ Cotton towels, 5/ fans, 6/ Inflatable cussions, 7/ cisors, 8/ Headphones, 9/ cigarettes, 10/ Paper tissues, 11/ Mickey Mouse stickers, and not forgetting the shoe polisher and the doctor that takes your blood pressure!! Of course, we did not purchase anythig!

Jakarta

Un voyage de 20 heures est nécéssaire pour ralier Jakarta de Krui. Départ de Krui à 14h, en traversant une chaine de montagne pour atteindre Bandarlampung à minuit, puis le port Bakauheni vers 3h du matin. Heureusement, notre billet comprend le billet de ferry donc nous embarquons avec notre car aprés une petite heure d'attente. Un flux continuel de ferry 24/24 7j/7 permet de faire la liaison entre les îles de Sumatra et de Java. La traversée met 2h30. Puis, il faut 2h pour rejoindre Jakarta en empruntant une 4 voies sur laquelle nous avons un sentiment d'avancer très rapidement car nous nous étions habitué à la lenteur des transports de Sumatra.
Arrivée à Jakarta, nous posons nos sacs dans un hôtel de Jalan Jaksa, le quartier touristique. La journée est passée à ne rien faire car la fatigue nous rattrape. Une bonne douche, un déjeuner dans un café avec internet afin de poster des nouvelles sur le blog, écrire quelques mails et faire un peu d'admistratif (visa Australie, comptes bancaires etc...). A 16h, nous nous écroulons pour 3h de sieste qui paraissent, à notre rêveil, être une nuit entière. Nous dinons et 2h plus tard nous nous effondrons de nouveau. Les voyages de 20h en car c'est fatigants!
La visite de Jakarta se fera en une journée car il n y'a pas grand chose à voir. De plus, le musée d'art est fermé au désespoir de Raphaëlle. Le peu qu'il reste de la vieille ville est en ruine et on ne sait pas si cela va être rasé ou restauré, afin de garder une trace d'histoire avec le peu de batiments coloniaux. La visite autour du port est intéressante car nous traversons des bidonvilles sans risques, où la vie suit son cours. Nous repartons vers notre quartier en traversant, le quartier de Glodok, empire de l'électronique (ordinateur, hifi, etc), puis le parc de Monas où se trouve le monument national, une tour en marbre emblème de Jakarta, bien qu'elle fut érigée par un dictateur.

Nous méritons bien une Bintan (bière indonésienne)après cette importante journée de marche. Ce soir, c'est repas Italien: Des spaghettis bolognaises et des lasagnes. Mais c'est décevant car les portions sont minuscules, mieux vaut s'en tenir à la nourriture locale.

A 20 hour journey is needed to get to Jakarta from Krui. We leave Krui at 2pm, travelling through a mountainous region to reach Bandarlampung at midnight, and the port of Bakauheni at 3am. Luckily, our ticket is all inclusive, so we embark on the ferry with our coach after wiating an hour. There is a continuous flow of boats 24/24 7 days/7 that link up the island of Sumatra and Java. The crossing takes 2 hours. Then, it takes 2 hours to get to Jakarta on a highway, where we relly have the impression of moving very fast because compared to the slow transports in Sumatra.
Upon arrival, we drop off our bags in a hotel in the Jalan Jaksa area. We'll spend the day not doing very much as our night is catching up on us. A good shower, some lunch in an internet cafe to post some news on the blog, write a few mail and check some administrative stuff (visa Australia, bank accounts etc...). At 4pm, we crash out for 3 hours and when waking up it seems we've slept the whole night. We have diner and 2 hours later we collapse again. Twenty hour coach journeys are really tiring.
Jakarta sightseing will take us a day as there's not much to see. The art museum is shut which is disapointing for Raphaelle. The remains of the old town is in ruins and we don't know if it will be bulldozered or restraured in order to maitain some historical trace of colonial houses. The tour of the port is quite interesting as we walk through a non dangerous shanty town. We go back towards our quarter, passing by the Glodok area empire of electronical goods (computers, hifi...), and the quarter of Monas where there's the national monument, a marble tower emblem of Jakarta, despite that it was ordered to built by a dictator.
A Bintan (indonesian beer) is well deserved after this long walking day. For the evening, the decisioçn is to eat italian: Pasta and Lasagna. But it is very disapointing as the portions are tiny. It's best to stick to local food.

jeudi 22 mars 2012

Krui: La gentillesse et la générosité de ses habitants



Nous voila parti pour Krui. La route grimpe à travers les collines, traverse des rivières et longe la côte. C'eesssstt beeeauuuu!! Première halte à 13h pour manger. La 2eme halte sera moins prévu: Un pneu crevé!
Heureusement, le car possède 4 roues à l'arrière, ce qui permet de rejoindre un garage de fortune en cambrousse. En 1/2h la jante est enlevée, la chambre à air remplacée et le tout remonté. C'est reparti, mais une heure plus tard......tout les hommes descendent pour grimper la côte. Le car est trop lourd et il ne monte plus, même en première! C'est ça la débrouille à l'indonésienne. Le soir tombe est nous arrivons à destination après 12h de voyage pour faire environ 350km.
Petite ballade de repérage le matin en visitant les 2 plages, l'une de sable noir et l'autre de sable blanc. Sur cette dernière nous faisons connaissance avec Dika qui vient de pêcher 3 poissons. Nous nous faisons comprendre plus ou moins, puis il nous invite à s'asseoir à l'extérieur de chez lui. Il nous présente à tour de rôle sa famille, ses amis. Nous sommes maintenant en compagnie d'une dizaine de personnes. Il nous propose de manger ses poissons qu'un des enfants fait cuire sur une broche au feu de bois. Tout le monde nous observe gouter ce succulent repas. Nous sommes gênés car ils ne veulent pas manger malgré notre insistence à multiples reprises. Au moment de partir, il veut que nous revenions manger le soir. Le rendez vous est donc pris.

Krui est peu touristique. Apparement, des surfeurs viennent affronter les vagues en période de vacances. Nous sommes définitivement les seules touristes en ce moment. Les "Hi Mister" fusent dans la rue. Dans l'après midi, nous faisons une petite ballade sur la péninsule qui sépare les deux plages. C'essssttt beeauuuu. Sur la plage, nous rencontrons Hassem, qui parle très bien l'anglais puisque il l'enseigne à l'école de la ville. Il nous présente sa famille, nous montre sa maison et sa pêche, un gros calamar qu'il va cuire dans la soirée. Il veut également nous inviter pour manger. Nous ne pouvons décliner l'invitation de Dika. Il nous dit que la prochaine fois, on doit venir dormir et manger chez lui.
A 19h, il est temps de rejoindre Dika à nouveau. Nous sommes accueillis dans une maison en bois au sol en terre. Mais y'a la télé satellite avec une trentaine de chaines! La encore, au menu c'est poisson accompagné d' une sorte de pomme de terre douce (violette). Encore une fois, nous sommes les seuls à manger en étant accompagné d'une dizaine de personnes, différentes de la première fois. Nous avons reussi à échanger des mots en se faisant comprende sans voir le temps passé pendant 2 heures et demi.

Krui restera gravé dans nos mémoires. C'etait une expérience inoubliable dans laquelle on a rencontré des gens d'une extrême grentillesse, générosité et authenticité (simple manière de vivre en étant heureux).
We're off to Krui. The road climbs up the hills, crosses rivers and runs alons the coast. It's beautiful. First stop is at 1pm for lunch. The second stop si not planned: a punctured tyre! Luckily, the bus has 4 wheels in the rear which enables us to reach the nearest garage (shed). In half an hour, everything is fixed. Off we go but one hour later.....all the men have to get off the bus. The coach is too heavy to get up the hill, even in first gear! It's dark. We arrive to destination having done 350km in twelve hours.
We do a small walk checking out both beaches, one has black sand, the other white. on the latter, we meet Dika who has just cought 3 fishes. We manage to communicate and he invites us to sit down outside his house. We get introduced to his family and friends. We're now surrounded by ten people approximately. He offers us to eat the fish which are immediately grilled on a fire by a small kid. Everybody is watching us eating this delicious meal. We're embarrassed as they don't want to eat despite us insisting on several occasions. When we leave, he wants us to come back and eat in the evening. We cannot refuse.
Krui is not touristic. Apparently, surfers do come for the waves during vaccation time. We're definitively the only tourists at the moment as the "Hi Mister" are echoing around the whole town. In the afternoon, we go for a walk on the peninsula seperating the two beaches. On the beach, we meet Hassem, who speaks good english as he teaches it at the school. He introduces his family, shows his house and his catch: a large calamare that he'll cook in the evening. He wants to also invite us to eat. We cannot decline Dika's invitation but he tells us that next time we must come and stay and eat with him.

At 7pm, it's time to meet up with Dika again. We're welcomed in a wooden house with a soil on the floor. However, there is saltellite TV with aproximately 30 channels! The menu is again some fish, this time with a kind of sweet potato (purple). Here again, we're the only ones eating whilst being hosted by about 10 people different from the first time. We have managed to exchange words for two and half hours without seing the time go by.
Krui will be engraved in our memories for life. It's an unforgetable experience where we have met extremely kind, generous and authentic (simple/easy way of living whilst being happy) people.

L'indonésie et les Indonésiens


L'indonésie et les Indonésiens. Quelques premières impressions.
Dans Indonesie, il y'a le mot Inde. Nous retrouvons quelque similitudes avec l'Inde:
- Nous retrouvons une certaine pauvreté vis à vis de la Malaisie et la thailande, mais il n'y a pas de mendicité.
- Ce n'est pas très propre mais un peu plus que l'Inde. Les hotels et sanitaires sont assez basiques et sales jusqu'à présent. Il est vrai que nous ne prenons pas le haut de gamme mais en comparaison avec l'inde le rapport qualité prix était meilleur la bas.
- Les dechets sont un problème et plus particulièrement les sacs plastqiues jetés dans la nature.
- Les routes sont un chaos. Nid de poule, route inexistente à cause des pluies. Le klaxon fait parti à nouveau de la conduite. Nous retrouvons des vitesses de transport comme en Inde.

- Nous sommes à nouveau dévisagés et on nous fixe pendant de longues minutes (comme en Inde). Il est vrai que Sumatra n'est pas très touristique comparé à Bali.
- Les gens nous interpellent continuellement. Les gens veulent savoir d'où on vient, où on va, quel age on a, qu'est qu'on fait comme travail, notre nom. Le "Hello Mister" avec un grand sourir est utilisé tout les 2min lorque nous nous balladons dans la rue. Les indonésiens semblent avoir appris cette forme de politesse dès leur jeune age puisque les enfants en font de même. Ils sont cependant très accueillants et serviables. Nous aimons beaucoup discutés avec eux lorqu"ils parlent anglais (pas si nombreux que ça).
- Le fait qu'ils disent "Hello Mister" et jamais "Hello Miss" laisse penser qu'ils ne considèrent pas vraiment l'égalité des femmes et des hommes. D'ailleurs nous remarquons qu'ils ont tendance à adresser plus la parole à Alec qu'à Raphaelle. Les indonesiennes nous parlent beaucoup moins. La religion musulmane, fortement implantée ici y fait peut être quelque chose.
- Les indonesiens (les hommes) adorents le foot. Ils fument tous cigarettes sur cigarettes sans doute pour faire passer la faim.
Ce ne sont bien évidement que des premières impressions, beaucoup d'autres choses sont à découvrir.

Indonesia and Indonesians. Some fisrt impressions.
In Indonesia, there is the word India. We do find some similarities with India:
- There is more poverty in comparison to Thailand or Malaysia, but no begging.
- It's not very clean but sill better than India. The hotels and bathrooms are pretty basic and dirty for the timle being. It is true that we are restricting ourselves to the low budget ones but in comparison with India the price/quality was better over there.
- The garbage is a problem and in particular the plastic bags thrown in the nature.
- The roads are chaotic. Numerous wholes and they are sometimes washed away by the rain. The horn is again part of driving. Transport speed is similar to India again.
-We're being stared at again (just like in India). It is true that Sumatra is not as touristic as Bali.
- People intercept us continuously. They want to know where we come from, where we're going, what's our age, what do we do, our name. The "Hello Mister" is used every 2 minutes when walking in the street.The indonesians seem to have learnt this polite saying at school as the kids also use it all the time. They are however very kind and helpful. We enjoy talking with them when they do speak english (not as many of them do).
- The fact that they say "Hello Mister" and never "Hello Miss" makes us think that they don't necessarily consider men and women equal. We do notice that they do tend to more speak to Alec than Raphaelle. The women don't really speak to us. The muslim religion is very present and it may be one of the reasons.
- The indonesians (the men) love football. They smoke cigarettes one after the other all day, probably to cut their hunger.

These are just some first impressions and there is of course so much more to discover and learn about.

Bengkulu

Notre trajet jusqu'à Bengkulu est assez éprouvant. Nous prenons un car partant de Bukit Tinggi à 11h du matin, arrivant le lendemain matin à 6h. L'après midi passe assez rapidement puisque nous profitons toujours des payasages montagneux de Sumatra. Bien évidement, une petite aventure nous est arrivée: en pleine côte, une fumée épaisse jaillit à l'avant du car (à l'intérieur). Le chauffeur s'arrête immédiatement. Quelques passagers paniqués s'allongent au fond du bus. La fumée est juste de la vapeur d'eau. Il s'avère que c'est le bouchon du radiateur du moteur qui a sauté! Un des assistants conducteur s'est gravement brulé en voulant réparé. La pause ne durera que 10 minutes. Dès qu'il fait nuit, plus grand chose à faire sauf essayer de dormir un peu. Nous avons chacuns une banquette (3 places) donc on peut s'allonger, mais c'est bruyant et le car s'arrête souvent pour prendre et laisser descendre les passagers.
Arrivée à Bengkulu, nous trouvons un hotel dans lequel nous nous écroulons jusqu'a midi. Il n'y à pas grand chose à visiter, à part la plage et un fort anglais construit aux 18eme, encore en très bonne état. Bengkulu était sous colonisation britanique et fut apparement échangé avec Melaka et Singapour au 19ème, alors sous colonisation hollandaise. Un bon deal pour les britaniques!
Nous tentons d'organiser notre voyage le long de la côte car Ulrich de la guest house de Bukit Tinggi nous a dit que c'était à ne pas manquer. Ce n'est pas évident car personne ne parle vraiment anglais et nous ne savons pas où aller exactement. Bengkulu n'est pas du tout touristique. L'option de Manna sera retenu (au pif). Notre diner consistera en un Bakso: une soupe de nouilles aux boulettes de viande.
Le lendemain, nous discutons avec la propriétaire de notre hotel, une personne agée très sympatique qui parle très bien l'anglais et le hollandais du fait de la colonisation hollandaise. Nous aurions du la questionner auparavant car elle détient toutes les informations dont nous avions besoin. Elle nous conseille d'aller à Krui, tout au sud en suivant la côte. Par contre il faut essayer d'attraper un bus malgré l'heure tardive (10h du matin). Nous filons mais celui ci est malheureusement déjà parti à 9.15. Ca nous apprendra à faire la grasse mat le dimanche. Tanpis, nous revenons à notre hotel et passons une journée de plus à Bengkulu à nous reposer. Après tout, y'a la TV avec La Nouvelle Star version indonésienne qui passe et la clim dans notre spacieuse chambre! Nous allons quand même nous dégourdir les jambes sur la plage. L'école manque à Rapha!

Our journey to Bengkulu is relatively hard. We take a coach leaving Bukkitinggi at 11am, arriving at 6am the next day. The afternoon goes by quickly as we watch the montainous scenery of Sumatra. Of course, an adventure needed to happen: While going up a hill, a large cloud of smoke escapes from the front of the bus (inside). Some passengers panic and trow themselves to ground in the back of the bus. The smoke is in fact water vapour steaming out of the radiator that lost its cap! One of the driver assistants burnt himself seriously trying to repair it. The break will only last 10 minutes. Once it gets dark, there's not much to do except to get a little sleep. We each have a row of chairs (3 seats) so we can lie down but it is noisy and the coach stops frequently to drop and pick up passengers.

Arriving in Bengkulu, we find a hotel where we crash to our beds until Miday. There's not much to see apart from the beach and a british fort built in the 18th century, still in good condition. Bengkulu was apparently a British colony and was apparently exchanged with Melaka and Singapore under Dutch colonisation. A good deal for the british! We attempt to organize our trip along the coast because Ulrich from our guesthouse in Bukittinggi told us it is not to be missed. It's not easy as nobody really speaks english and we don't know where to go exactly. Bengkulu is not at all touristic. Manna will be retained as an option (completely out of the blue decision). Our diner will consist in eating a Bakso, a good noodle soup with meatballs.
The next day, we talk to the owner of our hotel, a very kind ederly lady who speaks english and dutch due to the dutch colonisation. We should have spoken to her earlier as she has all the information we need. She recommends us to go to Krui, further south, following the coast. However, we need to catch the bus depsite the late timing (10am). We grab our bags and leave. Unfortunately, it left at 9.15. It will teach us a lesson to lie in on a sunday. O well, we go back to our hotel and spend an extra day at bengkulu resting. Afterall, there a TV (Indonesia Pop Idol is on!), and air conditioning in our spacious room. We do go and stretch our legs on the beach where we get photographed every 5 minutes.

Bukittinggi


Bukittinggi est entouré de 3 volcans. De nombreuses ballades sont à faire dans la région. Nous ne tenterons pas l'ascension du volcan normalement facilement accecible car il est trop actif en ce moment. Nous écoutons les nombreux conseils et informations d'Ulrich, le propriétaire de notre Homestay (hotel). Sa passion est de faire des cartes de l'indonesie, et notament Sumatra en y incluant les ballades à faire.Nous optons pour deux choix de ballades dans la région de Bengkulu.

Le premier jour nous partons à pied de la ville pour rejoindre un canyon situé à quelques km de notre hotel. Nous passons des villages locaux, les gens nous saluent tous. "Hello Mister"....Nous nous arrêtons prendre un café avec un retraité qui nous montre comment il cultive et fabrique son café. Il nous explique son dégout pour les sacs plastiques qui jonchent la rivière du canyon.



Un jeune également présent nous indique un autre chemin pour rentrer via la jungle et le canyon. Nous sommes prêts pour un peu d'aventure et partons sur un chemin étroit. Nous croisons des water-buffalos. Le jeune est soudainement derrière nous. Nous suspectons qu'il veut nous servir de guide mais il ne parle pas anglais. Arrivée près à la rivière après avoir traversée de la végétation intense, Raphaëlle ressent une forte démangeaison dans le dos et les mains, puis comme des brulures. Nous tentons de regagner rapidement Bukittinggi par un embranchement du canyon. Mais celui ci s'avère être le mauvais chemin. Notre pseudo guide nous retrouve et nous reprenons le canyon. Les démangeaisons sont intenables. Il cueille quelques racines pour frotter sur les épaules de Rapha et l'appaisser, en vain. Il nous parle de "ulat", petite bête qui dort sur les branches et tombe sur les gens quand il passe dessous. Puis, il commence à se gratter également les bras, les jambes puis le dos. Nous marchons à vive allure. Il nous indique vaguement le chemin du retour et s'enfuit en courant pour plonger dans la rivère. Alec vide la bouteille d'eau sur le dos de Raphaelle, ce qui appaise immédiatement.
En rentrant, nous nous douchons entièrement avant un repas bien mérité. En regardant sur internet, Ulat est apparement une chenille et lorsqu'on la touche cela entraine d'intenses démangeaisons.

Deuxième jour, ballade en scooter cette fois ci vers un lac à une trentaine de km de Bukittinggi.

L'itinéraire est sublime. Nous passons des petits villages avant d'ariver à un point de vue où nous rencontrons un guide indonésien très sympa, Tomy. Nous bavardons une petite 1/2h. La descente vers le lac se fait par une succession de 44 virages. En descendant, nous croisons quelques singes auxquels nous jetons nos cacahuettes achetées auparavant. Arrivé en bas, nous décidons de faire le tour du lac (40km). Nous remarquons que la température est plus élevé qu'à Bukittingi qui a un climat tempéré puisque c'est une ville à 1000m d'altitude.
Le soir, nous retrouverons Tomy dans un bar. Nous faisons également connaissance de Natalia, d'origine russe, qui voyage seule en Asie du sud est, puis vers le Népal et L'Inde.


Bukittinggi is surrounded by 3 volcanos. Many trecks are to be done in the region. We will not attempt a climb to one of the volcanos as there is too much activity apparently. However, we listen to the multitude of advice from Ulrich, the owner of our homestay. His passion is to make maps of indonesia with walks/tours in each region. We go for to 2 choices of tours in the Bukittingi area.
The first day we leave the town by foot to reach a canyon situated a few km away from our hotel. The view getting out of the canyon is superb. We pass through local villages. Everybody greets us: "Hello Mister". We stop to take a coffee with an elderly person who shows us how he cultivates and roasts his coffee. He also explains us his discuss for plastic bags strongly present in the canyon's river.
A young guy is also present and he tells us that there's another route back via the jungle and the canyon. We're on for some adventure and we take the narrow path. As the young guy is following us, we suspect that he wants to be our guide but he doesn't speak english. Near the river, Raphaelle feels a strong itch in her back and in her hands, then burns. We attempt to get quickly back to bukittinggi via another branch of the canyon but it turns out to be the wrong way. The itching becomes unbarable. Our pseudo guide picks some plants that we rub on Rapahaelle's shoulders but it doesn't really work. He mentions the word "Ulat" to us. Suddenly, he starts to itch himself too. We walk at high speed and he indicates briefly the way to get back and runs off to dive into the river. Alec empties the bottle of water on Raphaelles back which appeases everything.
Back to the hotel, we shower entirely before a well deserved diner. A quick internet search on "Ulat" tells us that is is a catapilar that provoks a strong itch when touched.

On the second day we go for a scooter tour towards a lake 30 km away from Bukittinggi. The intinary is superb. We pass through villages before reaching a viewpoint. We meet an indonesian guide, Tomy, with whom we talk a little while.

The road down to the lake is a succession of 44 U-turns. Going down, we see a few monkeys which we feed with peanuts purchased earlier. When we reach the bottom of the mountain, we decide to go around the lake (40km). We notice the temperature higher than in Bukittinggi which has a moderate climate as its altitude is 1000m.
We remeet Tomy in the evening in a bar. We also meet Natalia, who is russian, and is travelling alone in south east Asia and towards Nepal and India.