vendredi 14 septembre 2012

Le retour

Il temps de faire nos sacs pour la dernière fois et de nous rendre à l'aéroport de Mexico City, direction Londres, puis Paris. Ca y'est, c'est déjà fini! La notion du temps dans notre voyage a été très particulière: A certains moments, nous avons eu l'impression de le voir défiler très lentement dans les transports mais désormais en regardant derrière nous, les 8 mois sont passés à une vitesse folle. Nous avons vu et fait tellement de choses en si peu de temps.

A la question qui nous attends à notre retour "Mais quel pays avons nous préféré le plus?", nous avons beaucoup de mal à préparer notre réponse. Chaque pays est si différent qu'il est vraiment difficile de faire des comparaisons. Nous les avons tous aimé. Certains pays comme la Malaisie, l'Indonésie, le Méxique nous ont plus séduit par l'accueil des gens, d'autres comme la Nouvelle Zélande, L'Australie, l' Inde, l'Amérique du sud et Centrale par la beauté et la diversité des paysages.

Nous sommes à la fois très heureux de retrouver notre vie en France et mélancolique de quitter notre rythme de barroudeur à la découverte de nouvelles villes, nouveaux paysages, nouvelles rencontres, nouvelles cultures. C'est certain les nouveautés de notre quotidien durant les 8 derniers mois vont nous manquer. C'est une aventure, une expérience qui restera à jamais graver dans nos mémoires. Nous sommes très fier d'avoir accompli notre tour du monde en 2012 sans avoir eu le moindre pépin.

It's now time to pack our bags one last time before catching our plane at Mexico Airport, to London then Paris. It's already over! The notion of time has been very particular during our journey: On some occasions, we have felt time go by very slowly in transports but looking back, the 8 months have flown by. We have done and so many things in so little time.

To the question that is awaiting us on our return "But which country did you prefer?", we're having big difficulties in preparing our answer. Each country is so different that it is difficult to compare. We loved them all. Some countries, such as Malaysia, Indonesia, Mexico were more welcoming with the kindness of people, others such as New Zealand, Australia, India, South and Central America were simply beautifull by the diversity of the landscapes.

We're very pleased to come back to our life in France and at the same time melancholic from our globe trotter rythm discovering new towns, new landscapes, new cultures, meeting new people. For sure, we will miss our daily discoveries. It's an adventure and an experience that will remain in memories for the rest of our lives. We are very proud to have safely toured the world in 2012.


jeudi 6 septembre 2012

Mexico City

Une des impératives de notre voyage c'est toujours de rejoindre un point B à partir d'un point A. Trajet effectué par la terre ou la mer entre deux vols prévus dans notre billet tour du monde. A savoir ici rejoindre Mexico city depuis Panama city. Seulement entre Ensenada et Mexico city il y a 2870 kilomètres et notre prochain avion est dans trois jours donc un peu juste pour faire le trajet en bus et visiter la ville. Nous dérogeons donc à notre règle et prenons un avion pour rejoindre Mexico City, capitale du Mexique, dernière étape de notre voyage.

Départ en bus à 5h du matin direction l'aéroport de Tijuana au Nord de la péninsule d'où notre avion part à 9h. Trois heures de vol, deux heures de décalage horaire et trois métros plus tard nous posons nos sacs pour la dernière fois à l'hôtel.

Pas le temps de se poser, nous filons visiter le vieux centre. Les rues sont très animées, propres et colorées. Déambulation de places en églises en passant par les petits étals des imprimeurs sous les arches de la plazza Santo Domingo et le marché décoré de fresque. Nous évoluons entre les bâtiments coloniaux pendant deux bonnes heures, la ville est vraiment agréable. Après s'être enfin posé à l'hôtel, nous ressortons diner. Le décor a totalement changé. Les magasins et restaurant ont tous fermés leurs rideau de fer et les rues sont sombres. Il est à peine 21h mais même le Mc Do du coin ferme son rideau. Nous croisons une vieille dame qui nous emmène vers une rue plus éclairée où se trouve quelques restaurants. "Il ne faut pas trop trainer dans les autres rues." nous explique t-elle. Vu le nombre de policiers en armure qui patrouillent nous allons suivre son conseil.


Deuxième jour le programme est chargé. Il nous faut prendre un bus pour aller voir le site de Téotihuacan à 50km au nord et revenir avant la fin d'après midi pour passer au musée d'antropologie. Le rêveil avec le décalage horaire est un peu dur et le petit déjeuner traine nous arrivons sur le site archéologique vers 11h. C'est bien plus grand que l'on se l'était imaginé. Le temple du soleil et le temple de la lune sont deux pyramides immenses, 66m de haut pour celle du soleil. Tout autour de nombreux autres temples ont été retrouvés et remis en état. La visite de ce complex classé au patrimoine mondial de l'Unesco nous prend finalement 5h.

Nous filons donc rapidement vers le musée d'antropologie à l'autre bout de la ville. Le métro est décidement bien pratique. On nous avez prévenu "Le musée est grand.", en fait il est vraiment grand. Nous avons une heure trente top chrono pour faire la visite car nous savons que nous n'aurons pas le temps de revenir le lendemain. Il y a de nombreuses salles sur les différentes cultures méxicaines à leur début comparées avec ce qu'elles sont devenues aujourd'hui. Des sculptures et objets du quoitidien superbes dans une très belles scénographie. Pas eu le temps d'approfondir hélas mais nous avons réussi à avoir un bon aperçu de chaque civilisation.

Troisième jour, après vérification notre avion est plus tard que prévue, Raphaëlle a donc le temps de trainer Alec dans d'autre monuments et musées. A Mexico city ça tombe bien, des musées il y en a plein. La journée commence donc avec la visite de la Cathédrale que dont l'accès était fermé la veille. Il y a énormément de dorures et un orgue immense.

Nous continuons dans la rue d'à côté voir la maison de la première imprimerie d'Amérique. Une seule presse dans le bâtiment qui bien qu'en bois ne semble pas vraiment d'époque mais il y a une bonne exposition de dessin. Le bâtiment d'extérieur est tout tortu car la ville de Mexico est construite sur un lac asséché et le sol s'affaisse petit à petit.

Nous traversons la rue direction le musée national des cultures,un grand édifice en pierres et murs rouge abritant les collections mexicaines d'Art égyptiens et grecs, ainsi que de nombreuses cultures partout dans le monde. Nous on s'est demandé: "Mais si tout est réunis ici pourquoi on a voyagé pendant 8 mois?!!" Dans la même rue, hop on retraverse pour entrer dans un autre petit musée d'art contemporain.


Dans la rue piètonne alors que nous nous dirigeons vers notre prochaine destination nous passons devant le musée des grands maitres de l'art populaire. Ni une, ni deux nous entrons. La façade est magnifique mais l'intérieur nous réserve encore de nombreuses surprises. Une très grande collection de sculptures, tissus et jouets issus de toutes les cultures méxicaines. De véritables bijoux que nous n'avons hélas pas pu prendre en photo car ce n'était pas autorisé.

Un grand bâtiment de style Art Nouveau tout en métal recouvert de marbre blanc, le Palais des Beaux Arts. A peine entré on nous propose une viste guidée dans la salle de spectacle. Difficilement achevé à cause de la guerre civile, l'opéra de la ville en est aujourd'hui un des bâtiments principaux. La verrière et le panneau cervant de rideau de scène sont superbes
. Le panneau tout en bronze et cristal pèse à lui seul 22 tones, une oeuvre d'art à part entière.

Après un détour chez le marchand de tacos du coin, nous entrons dans la poste centrale. Un bâtiment ancien ayant conservé ces vieux guichet et son magnifique escalier. Ensuite visite au musée de l'estampe, pas le meilleur musée de la journée mais quelques belles pièces tout de même.


One of the imperatives of our journey is to always get to point B from a point A by road, foot or boat without taking a flight between our planed tickets on our world tour. So point A = Panama and point B = Mexico city. Except that here Ensenada - Mexico city is 2870km and our next plane is in 3 days. So it's a little short timed to do the travel by bu and and visit the city. So we deviate from the rule and take an internal flight to mexico city, the last stop of our tour.

5am, departure to Tijuana airport for 3 hour flight to Mexico city. There's a time difference of 2 hours and we manage to get to our hotel at 4pm after taking 3 different metros.

No time for a rest, we head out to the old town centre for two good hours. The streets are animated, clean and colourful. We walk past many churches and plazzas, printing stalls under the arches of plaza san Domingo, colonial buldings. After a short rest at the hotel we go out for diner and to our surprise all the surrounding streets are empty. All the shops and restaurants are shut. It's 9pm and even Mac Donalds is closing. Luckily we meet an old lady who leads us to a good restaurant. She tells that we need to watch out at night. We follow her advice after our meal. 


On the second day we have a vast program. We need to take a bus to the site of Teotihuacan, 50km north of the capital city and come back to vist the anthropology museum. We wake up a little late due to the time difference so we don't arrive to the archeological site until 11pm. On the site, there are 2 huge pyramids: The temple of the sun (66m high) and the temple of the moon, as well as many surrounding temples. The visit of the site takes us 5 hours.


On our return to Mexico city, we dash off to the anthropology museum. The metro is ideal to wizz around. We were told that the museum was big. It is indeed. We have one hour and a half to visit the whole place. There are many rooms each dedicated to mexican cultures and civilizations. Amazing sculptures and objects are displayed. We didn't have time to soak in the detail but got a good overview.


On the third day, we discover that our plane is a little later than we thought. So Raphaelle takes Alec for a long walk in many museums. In Mexico city there are lots of them. The day starts with the cathedral with lots of gold and a huge organ.

We continue in the next streer to see the fisrt american printing office. There's a good exhibition. We thought we would see a printing machine. There is one but it looks pretty recent....The whole building is sinking down because Mexico city was built on a dried up lake and the soil is pretty soft.
 

We cross the street to the national museum of cultures, a large building with red walls. The museum displays art collections of Egypt, Grece and many other parts of the world. But why did we travel the world: all the cultures are sumed up here! We continue to the next museum, a contemporary art one.


In the pedestrain street, as we're heading to our next destination, we pass by the museum of popular masters. We go in. There is a vast collection of sculptures, toys and cloths coming from all over Mexico. Unfortunately we weren't allowed to take any pictures.

Next: The Bella Artes Palace, a magnificent Art Nouveau white marble building. We go in and a visit is given to us inside where numerous operas, concerts take place. The main curtain is superb.


After a detour to the tacos shop, we pass by the post office which is a superb building, still in use today. Finally a visit to the printing museum which is a little disapointing.




mercredi 5 septembre 2012

Ensenada


Autant faire tout d'une traite de Santa Rosalia à Ensenada, c'est à dire 14h de bus non stop car les 950km séparant les deux ville sont désertiques: le paysage se résume à de millions de cactus de variétes et de hauteurs differentes. De plus une maison nous attend à Ensenada car c'est chez Georges, un copain d'enfance d' Alec, que nous allons logés 5 jours. Mais ça il ne le sait pas car nous avons un jour d'avance sur notre timing. "Ding-dong", nous lui faisons la surprise en débarquant chez lui le soir.
 


Ahhh quel bonheur de se lever tard et pouvoir trainer à notre petit déjeuner. La première priorité de la matinée est LA LESSIVE avec une machine à laver. Cette dernière n'a sans doute pas vu un linge aussi sale depuis sa mise en service. Nous lavons nos affaires régulierement mais c'est toujours à la main et le séchage se passe généralement dans notre chambre d'hotel avec ventillateur allumé à fond, bref pas toujours le top. A Ensenada le linge sèche en 2 heures dans le jardin. Puisque Georges s' occupe de ses enfants aujourd'hui, nous passons la journée en famille, direction le cours de piano pour Marianne pendant qu'on fait du foot et de l'avion avec Sebastian.

Deuxième jour, Georges nous dépose en centre ville où nous nous balladons autour du port en regardant des voiliers être hissés hors de l'eau, en visitant le marché de poissons et quelqiues boutiques d'une rue parrallèlle. Ensenada est une ville étape pour de nombreuses croisières et du coup les vendeurs des magasins à touristes nous solicitent en anglais avec un parfait accent américain. Il faut dire que la frontière avec les Etats Unis n'est qu'à 1 heure de voiture. Puis c'est repos pour le restant de la journée. Nous l'avons bien mérité après notre course des dernières semaines au Méxique.

Troisème jour, nous sommes autonome puisque nous empruntons une voiture et affrontons la circulation méxicaine. Nous allons voir l'attraction incontournable d'Ensenada, à une trentaine de kilomètres du centre: La Boufadora. C'est une alcove sur des falaises où s'engouffrent les vagues pour être projetées en l'air à une vingtaine de mètres, comme un geyser. C'est rigolo mais on ressort complètement trempé! L'après midi, c'est comme la veille, on s'effondre pour une longue sieste. Nous avons repris des forces pour le soir: c'est la tournée des bars avec Georges. Ca commence bien avec un concert de Marriachi dans le plus vieux bar de la ville, puis on avale quelques tacos pour enfin terminer dans un autre bar à écouter un groupe autour de quelques bières immondes sans bulles. La serveuse nous fait aussi goûter un shot d'ostra. C'est très simple, prenez un petit verre à shooter mélanger jus de tomate, citron, vodka, chili et rajoutez une huitre. Avalez le tout cul sec! Beeurk!

Ca y est c'est le weekend. Qui dit weekend ici, dit plage. Nous passons toute la journée à faire des châteaux de sable, barboter dans les vagues, faire du cerfs volant et à manger un succulent ceviche fait maison par Conchita. GEraldine fait bien évidement parti de la fête et a ressorti sa surf tongue en maitrisant presque chaque vague, sauf une où elle est tombée. Nous l'avons repêché de justesse mais elle sent de plus en plus mauvais.

Le dimanche, nous allons avec Georges du côté des vignes de la Baja California, la seule région vitcole du Mexique. Le lieu se trouve à un quarantaine de kilomètres dans les terres et le climat change: Il fait très-très chaud et très-très sec. On se demande comment les vignes peuvent pousser pour y faire du si bon vin. Avant de passer voir des peintures rupestres datant de 2000ans environ, on visite un petit musée russe. Une secte, chassée de la Russie, s'est installée dans la région au début du 20eme siècle, c'est grâce à cette communité que les premières vignes ont été plantées. De retour à la maison, un bon déjeuner à 16h, composé de nombreuses spécialitées mexicaines (tacos de poissons, crevettes, ceviche, ensalada...) termine notre journée tranquillement. Le mot "tranquille" est le mot adequate pour décrire notre séjour à Ensenada.



We might as well go from Santa Rosalia to Ensenada in one go, that is 14h bus non stop in the desert between the two towns. The landscape sums to thousands of cacti of different hights and varities. Also a comfortable house is awaiting us at Ensenada as we are going to spend 5 days at Georges, one of Alec's friends from childhood. But he doesn't know that we're going to spend the extra day because we are a day ahead of schedule. We arrive in the evening and make our way to the house. "Ding-dong", here's the surprise!

Pppffew what a treat to get up late and lounge about having our breakfast. The first morning priority is OUR WASHING with a washing machine. The latter has probably never seen clothes as dirty as ours since its existence. We do handwash our clothes on a regular basis usually drying them with the fan of our hotel room on full blast. It's not quite ideal. At Ensenada, the washing dries in 2 hours in the garden. As Georges is sepnding the day with his kids today, we spend the whole day with the family, taking Marianne to her piano lessons whilst playing football and flying a plan with Sebastian.

On the second day, Georges drops us off in the town centre where we walk around the port area, watching sailing boats being towed out of the water, visiting the fish market and a few touristy shops in a parallel street. Ensenada is a stop over point for many cruising ships so the tourist shop owners us in a perfect english with american accent. The US is only a 1 hour drive. The remaining of the day is spent resting. We deserve it after our last few week's rush.
On the third day, we're autonomous because we borrow a car and head for the mexican traffic. We drive out 30km to Ensenada's attraction that is not to be missed: La Boufadora. It's an alcove in the cliffs where the waves get caught and are projected in the air 20m, like a geyser. It's fun but we're soaked! In the afternoon, we drop dead again for a long siesta. We manage to recharge our batteries for the evening in order to head to the Ensenada bars with Georges. We start off with a marriachi concert in the oldest bar of town, then have a acouple of tacos to end up in another bar drinking a few horrible beers without gaz. The waitress also offers us an Ostra shot: In a tequila glass, you mix tomato juice, lemon, vodka, chili and an oster. It's horrid!

It's now the weekend. So we all head to spend the whole day at the beach, building sand castles, cooling down in the choppy waves, flying kites and eating a delicious ceviche home made by Conchita. GEraldine is of course with us and has been surfing on her flip-flop mastering nearly each wave, except the one she fell down in.

On the Sunday, we go inland 40km towards the vinyards of Baja California, the only wine area of Mexico. The climate is very different. It's really hot and dry. We wonder how the vines grow to make such a good wine out there. Before looking at some murals on rocks dating back 2000years approximately, we visit a tiny russian museum. A secta, chassed out of Russia, came to live in the area in the begining of the 20th century. Thanks to this community, the first vines were planted. Back to the house a huge lunch at 4pm, is on the table. In a very relaxed atmosphere, we taste the numerous mexican specialities: Fish Tacos, shrimps, ceviche, enselada.....The word "relaxed" is really adequate to the time that we spent n Ensenada.


mercredi 29 août 2012

Santa Rosalia

La stratégie de prendre le bus en pleine journée est renouvelée. La route entre Loreto et Santa Rosalia passe par la Bahia Conception qui est une côte paridisiaque. L'eau turquoise, les plages de sable jaune sont superbes. Domage qu'on ne puisse pas s'y arrêter en bus. La Baja California vaut beaucoup plus la peine d'être visitée en voiture car on peut accéder à des endroits isolés beaucoup plus facilement. Nous nous étions renseignés pour une voiture de loc à la Paz mais c'est hors de prix même en partageant avec Marlène que nous avions rencontrée sur le ferry.
Les prix des hôtels grimpent encore plus à Santa Rosalia. Pourtant ce n'est pas très touristique. Il semblerait que les hôtels se soient tous alignés au même prix. Nous finissons par trouver un motel à l'autre bout de la ville un peu moins cher. La qualité est plus que médiocre: C'est à motié en travaux. Les murs de notre chambre sont de couleur ciment, pas de clim mais heureusement 2 ventilateurs à pleine puissance nous souflent de l'air chaud. Ah aussi, y'a la télé, avec 3 chaines uniquement en espagnols avec des programmes plus qu'inutiles. Le tout pour le même prix de notre chambre de Loreto avec wifi, clim et petit drapeau français à l'extérieur.
Une autre caractéristique française nous attends à Santa Rosalia. C'est ville minière (cobalte, zinc, cuivre) encore en activité, qui fut construite par une compagnie française "la Companie Boléo". Toutes les maisons sont dans un style colonial français, en bois de couleurs différentes. La boulangerie vend même des baguettes! L'église préfabriquée est française, construite par Monsieur Eiffel pour l'expo universelle de Paris en 1889, fut démonté et reconstruite à Santa Rosalia par la companie Boléo. Il reste quelques traces de l'histoire de la mine avec ses locomotives, ses wagons et ses grues apparpillés sur l'Avenue Cousteau surplombant la ville. Santa Rosalia nous donne donc un avant gout de notre retour en France qui s'approche à grand pas.
The strategy to take a bus during the afternoon heat is readopted. The road between Loreto and Santa Rosalia passes by the Bahia Conception which is a paradise. The turquoise water, the yellow sand beaches are superb. It's a apitty that we can't stop off with the bus. It is much more worthwhile visiting the Baja California by car because one can access remote places more easily. We did try and rent a car in la Paz by sharing the fee with Marlène that we had met on the ferry but the prices were still way too high.
The hotel prices are even higher at Santa Rosalia, which is strange as it is not touristic. We manage to find a motel at the other end of town which is a little more affordable. The quality is pretty poor. It's being renovated and they still rent the room. The wall are colour cement, there's not AC but two fans at full blast blow hot air. O yeah, there is a TV with 3 channels which is are all crap. All this at the same price as our room in Loreto with Wifi, AC and the small french flag.
However another french touch awaits us at Santa Rosalia. It's a mining town (cobalt, zink and copper), still in activity, was built by the french company Boléo. All the houses are built in a french colonial way, with different coloured painted wood. The bakers sells french baguettes! The prefabicated church is french. It was build for the temporary universal Paris exhibition in 1889, was disambled and rebuilt at Santa Rosalia by the Boléo company. There are still some traces of the mine history, with locomotives, carriages and cranes spread out on "L' avenue Cousteau". Santa Rosalia regives us a french feeling, maybe accentuated by our return home which is getting closer and closer.

Loreto

L'option de voyager l'après midi pour être au frais dans un bus climatisé est un bon choix. Ca tombe bien La Paz-Loreto, c'est 6 heures de bus, en partant à 10h, on arrive à 16h en évitant la plus grosse chaleur. Dès la sortie de la Paz, le paysage est très différents de ce que nous avons vu les derniers mois. C'est désertique avec des milliers de cactus et des canyons complètement asséchés. L'arrivée sur Loreto est pittoresque avec les couleurs rouges des montagnes, le bleu de la mer de Cortez (mer entre le Mexique et la péninsule de la Baja California), le vert des cactus et le jaune des plages.
Il nous faut essayer 3-4 hôtels avant de trouver le meilleur rapport qualité-prix. Nous remarquons que les prix ici sont plus élevés en comparaison avec le reste du Mexique. Ce qui nous a bien sur fait dire: "Si OK es bien", c'est le petit drapeau français en carrelage devant la porte de notre chambre! (toutes les chambres en ont un d'un pays différent). Le climat est beaucoup plus tropicale. Nous sommes trempés en lachant nos gros sacs de 13kg.
Loreto est une petite ville centrée autour de sa place, son église assez photogénique et une rue piétonne couverte par des arbres et bordée de boutiques d'artisanat. Nous ne sommes rentrés dans aucun des magasins car nous en avons tellement vu, qu'ils se ressemblent tous. Il fait trop chaud encore donc un détour vers la plage s'impose. Nous nous retrouvons avec tout les locaux qui se baignent également. Il 'y a très peu de touristes car ce n'est plus du tout la haute saison. On se régale le soir sur des tacos géants de viande, "el buro tacos", le tacos d'âne?? Ensuite gros dodo dans notre chanbre climatisée. Il y fait même un peu trop froid le matin en se rêveillant. Ouf pour se réchauffer il suffit d'ouvrir la porte et de laisser entrer les 45°C extérieur.
Travelling during the day in an air conditioned bus is a very wise decision. La Paz-Loreto, it's 6 hours on the bus from 10am to 4pm, which is perfect to avoid the afternoon heat. Immediately getting out of la Paz, the landscape changes radically from what we've seen the last few months. It's a desert with thousands of cacti and dried up canyons. The arrival at Loreto is beautifull: The red colours of the mountains, the blue of the Cortez sea (sea between the Baja California peninsula and the main land of Mexico), the green of the cacti and the yellow of the beaches all blend in very well.
We try 3-4 hotels before finding the best deal. We notice the prices here are higher than the rest of Mexico. What also convinced us on the hotel was the little french flag tile outside our bedroom! (There's one of a different country in front of each room).The climat here is more tropical. We're soaked when dropping our 13kg backpacks.



Loreto is a small town centered around its plazza, church and a pedestrian street full of handicraft shops. We didn't even enter one single store as we're getting bored after seing so many of them. They're all identical. It's far too hot so a detour to the beach is necessary. All the locals are also bathing. There are few tourists about because it isn't really the high season anymore. In the evening, we haver a feast eating enormous meat tacos, "el buro tacos", meaning donkey tacos?? We then collapse for a good night sleep in our air conditioned room. It's even too cold in the morning. It's not a problem to heat up the room, we just need to open the door a few minutes to let in the outside temperature of 45 degres.

lundi 27 août 2012

La Paz

On s'occupe comme on peut pendant notre traversée en ferry. Avant d'embarquer, nous avons fait la connaissance de Marlène, une française qui voyage du Guatemala jusqu'au Canada. Nous échangeons nos experiences de voyages autour de notre diner puis entamons une partie de Copa, un jeu de cartes qu'elle nous apprend. Au moment d'aller nous coucher, nous avons eu droit à un superbe couché de soleil en mer. On va dire que nous avons moyennement dormi car de nombreux gosses hurlaient une bonne partie de la nuit. Les sièges ne sont pas vraiment confortables et Raphaëlle préfére même finir sa nuit par terre enroulée dans son duvet. Ca lui rappelle les retours Paris-Lorient en train de nuit le dimanche soir. Rêveil aux aurores car un père décide d'allumer la TV, volume à fond pour calmer les enfants. Effectivement à peine l'écran allumés ils sont tous scotchés, parents inclus! Petite anecdote du ferry: Le navire, le Mazatlan Star, appartenait auparavant à la SNCM reliant Marseille et la Corse et ce qui est drôle c'est que tout les panneaux sont en français: "Interdits au chiens dans le salons svp". Très utiles comme signalétique pour les mexicains!
Il fait près de 40 degrés dehors, après un rapide déjeuner il est temps de rejoindre Marlène avec qui nous passons l'après midi et d'aller prendre un bain de mer. "Mais ça rafraichit même pas", l'eau est à 30 degrés, voir plus.....Bon, une ballade le long de la promenade du front de mer permet à Alec de trouver son plus grand rafraichissement avant d'aller diner et manger des travers de porc accompagnées de frites. L'influence américaine se fait même sentir dans le choix des restos. D'ailleur, cela nous agace un petit peu car les rabateurs de restaurants sont persuadés que nous sommes américains et nous parlent en anglais systématiquement. Nous répondons en espagnol bien évidement.
La Paz, nous avons déjà vu ce nom de ville quelque part....Et non, nous ne sommes pas retourner en Bolivie, mais bien arrivé à La Paz, sur la pointe sud de la péninsule de la Baja California, longue de 1250km. Et oui.... nous allons devoir les parcourir. La Paz est un reflet de Mazatlan. Le front de mer est constitué d'une promenade avec statues et le centre historique tourne autour de 4-5 rues. Par contre, c'est beaucoup plus américanisé. Des chaines de magasins, comme Sears, sont implantées dans la ville.
We entertain ourselves as we can during the ferry crossing. Prior to boarding, we met Matlène, a french girl travelling from Guatemala to Canada. We talk about our travel experiences at diner and start up a game of Copa, a card game that she teaches us. Before going to sleep, we watch a superb sunset over the sea. Lets say that we averagely slept because many kids were yelling during the night. Also, the seats aren't very comfortable and Raphaëlle even decides to sleep on the floor. Wake up call at dawn because a father decides to switch on full blast the television to attempt to calm down the kids. Indeed, all the kids are glued to the screen, including the parents! A little anecdote about our vessel: The ship, the Mazatlan Star, belonged to a french company that used it to cruise between Corsica and South of France. Whats funny is that all the signs are in french such as "Dogs not aloud in the saloon please". Really usefull for mexicans!

La Paz, we've seen the name of this town somewhere.....Nope, we're not back in Bolivia, but in La Paz right at the bottom of the Baja California peninsula, 1250km in length. And yes....we're needing to travel them. La Paz is a mirror image of Mazatlan. The seafront consist of a promenade with satues. The histroical center is only 4-5 streets. However, it is much more "americanised". Shops such as Sears are in town.
It is nearly 40 degres outside and after a quick lunch it is time to meet up with Marlène with whom we spend the afternoon. Time to for a swim to cool down. The water is boiliong, it is at 30 degres or more....O well a walk along the promenade will do instead. But Alec finds a huge refreshing drink before having some spare ribs and chip for diner. The american influence is present in the choice of restaurants. We get a little annoyed because the restaurant touts thinks that we're american and speak to us in english. We answer back in spanish of course.